mardi 13 juin 2017

Le chômage et la pauvreté obligent de jeunes diplômés à accepter des emplois dangereux en Iran

 Le régime en Iran a détruit l’économie du pays et apporté pauvreté et montée du chômage. De jeunes hommes et femmes diplômés d’université sont contraints de recourir à des emplois dangereux pour survivre.
A titre d’exemple, Mehdi Ebrahimi, 32 ans, diplômé d’un master de l’université Payame Noor de Téhéran, est actuellement transporteur de charges lourdes près de la frontière irakienne. Il affirme qu’il s’est énormément investi pour trouver un travail après l’obtention de son diplôme, mais sans succès. Comme il doit apporter de quoi nourrir sa famille, il est obligé d’avoir recours à de tels emplois pour faire vivre sa mère et ses jeunes frères

Certains dirigeants iraniens ont reconnu le fléau et le vice-président du régime, Eshaq Jahangiri, a déclaré : « En Iran, nous devons faire face à de nombreux défis, le premier est le chômage. La capacité de ce pays à créer des emplois n’a pas été supérieure à 600 000 tout au mieux. Actuellement, plus d’un million d’étudiants sont diplômés chaque année. »
L’accord nucléaire de juillet 2016 avait fourni une excellente occasion au régime pour une ouverture économique, avec les exportations pétrolières qui sont revenues au niveau d’avant les sanctions, c.-à-d. 2,4 millions barils par jour. Mais les retombées sont des plus maigres : même si l’inflation a baissé, la récession s’est aggravée.
La crise aiguë du chômage (officiellement 12 ,5% est de 40% selon les économistes iraniens, soit 10 millions de chômeurs), la faillite de 14 des 31 banques publiques et privées du pays, la faillite des caisses de retraite, la paralysie du gouvernement en raison des caisses vides et une dette publique de plus de 212 milliards de dollars, ont déçu les entreprises occidentales.
L’économie iranienne offre une importante capacité en raison d’un marché de 80 millions de consommateurs impatients, un besoin urgent de remettre ses infrastructures en état, une main d’œuvre qualifiée, un sous-sol et des ressources naturelles riches, notamment 9.3% des réserves pétrolières et 18,2% des réserves gazières mondiales. Mais son ouverture vers le monde nécessite un changement d’orientation de la théocratie en place, ou plutôt un changement de régime tout court.

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