mardi 31 juillet 2018

#Iranprotests; Iran : la corruption du régime


Iran : la corruption du régime

Selon Amir Khojaste, chef de la section « Combattre la corruption économique » du Majlis, il y a un nombre scandaleux de violations de la loi au sein du ministère de l'Industrie, des mines et du commerce. Selon lui quelques 34000 cas de marchandises ont été enregistrées illégalement, dont une partie concerne les automobiles.

Cité par le site Tabnak, Khojaste explique : « En ce qui concerne les enregistrements illégaux de biens, nous allons bientôt publier des statistiques qui choqueront sans aucun doute tout le monde avec leurs chiffres incroyables. Outre les automobiles, de nombreux autres produits figurent sur la liste, notamment le sucre, les pneus, les aliments pour le bétail et les oiseaux, ainsi que divers produits essentiels. »
Khojaste souligne: « Le problème ne se situe pas seulement au niveau de quelques travailleurs du ministère de l'Industrie, des mines et du commerce ; il va même au-delà des directeurs généraux en fonction. Le problème réel vient des sous-ministres qui ont eu la part la plus importante dans tous ces crimes. »
Selon lui, des chiffres très « scandaleux » seront bientôt révélés concernant des réseaux mafieux complexes qui dépensent des dollars à 4200 tomans pour importer des produits qu'ils vendent ensuite en privé et à des prix beaucoup plus élevés.
Dans une annonce datant du 14 juillet, Hassan Rohani a reconnu que la corruption dans l'importation et la vente d'automobiles étrangères de la part des responsables du gouvernement, d'entreprises informatiques et d'importateurs.
Le 24 juillet, le ministère de l'Industrie, des mines et du commerce a publié une liste de 100 entreprises et personnes qui ont falsifié l'immatriculation de ces véhicules. Selon le Procureur général de Téhéran, l'un d'entre eux, identifié comme « F.T. », a quitté le pays peu avant la révélation de ces crimes.
Jusqu'à présent, quatre d'entre eux auraient été arrêtés, deux étant les directeurs généraux du ministère de l'Industrie, des mines et du commerce, et les deux autres étant les gestionnaires et les concepteurs du système d'enregistrement.
Les enregistrements illégaux de marchandises semblent avoir commencé au moment même où le gouvernement prévoyait d'unifier la monnaie nationale et de normaliser le taux des importations, c'est-à-dire lorsque la Banque centrale a décidé de vendre les produits essentiels à un taux de 4200 tomans pour le dollar. Mais ce qui s'est produit par la suite, c'est l'augmentation des prix, la rareté et la thésaurisation des produits et le commerce illégal.
Il y a 5 ans, lorsque Rohani est devenu président, un dollar valait 3000 tomans. Aujourd’hui, il vaut 9000 tomans. Le ministre de l'Industrie, des mines et du commerce, Mohammad Shariatmadari, déclaré que parmi toutes les marchandises enregistrées illégalement, 6481 ont été étiquetées comme des automobiles

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