La société iranienne a été profondément choquée par la mort d'au moins neuf étudiants de l'Université des sciences et de la recherche de Téhéran qui ont perdu la vie à la suite du renversement de leur bus. La résistance iranienne a présenté ses condoléances aux familles des victimes et a souhaité un prompt rétablissement aux dizaines de blessés, notamment à ceux qui sont dans un état grave.
Dans l'après-midi du mardi 25 décembre, à la suite de cet incident douloureux, le régime a fermé le campus pendant deux jours par crainte de l’étendu des protestations et a immédiatement envoyé la police anti-émeute à l'université.
Les responsables de l'Université Azad ont d'abord mentionné la cause de l'incident comme étant la panne de l'autobus. Mais peu de temps après, ils ont relâché une série de fausses nouvelles, affirmant que l'incident était dû à un accident vasculaire cérébral du conducteur. Ce mensonge était tellement scandaleux qu'il a été démenti par les organes mêmes du régime. Un porte-parole du service des urgences a déclaré que l’attaque du chauffeur d'autobus n'avait pas été confirmée, et les autorités médico-légales doivent s’exprimer à ce sujet.
Les universités Azad, qui se sont multipliées dans tout le pays depuis 1982 et qui comptent aujourd'hui jusqu'à 400 campus, sont devenues une énorme source de dépense pour des millions d'étudiants à cause des frais de scolarité [...] avec un investissement de 300 milliards de tomans. Ainsi, la volonté de détourner cet argent a toujours été l'un des causes de luttes intestines entre les factions du régime. L'année dernière, Khamenei a réussi à se débarrasser de la faction dite réformiste, stabilisant ainsi sa domination sur ce vaste complexe. Le conseil d'administration de cette université est actuellement composé d'Ali Akbar Velayati, le principal conseiller de Khamenei, et d'une poignée d'autres membres de cette faction. Un grand nombre de responsables du régime, dont les commandants des gardiens de la révolution, des vétérans du ministère du Renseignement et d'autres organes du régime, comptent parmi les professeurs de ces universités. Les universités Azad, malgré leur grand capital, manquent d'infrastructures éducatives.
Les étudiants des universités et des lycées, qui sont les principaux atouts du pays, risquent leur vie ou la perdent dans des incidents répétés tels que le renversement d'autobus ou l'effondrement de bâtiments, tandis que les responsables du régime consacrent chaque année des milliards de dollars aux opérations terroristes et aux guerres de régime dans la région et dans le monde, ou accumulent les milliards sur leurs comptes bancaires.
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