Les soulèvements populaires et les frondes sociaux de janvier 2018 ont auguré une nouvelle ère dans le mouvement pour le changement de régime en Iran. Ces révoltes de la misère économique se sont étendues à 142 villes d'Iran, avec la participation de diverses couches de la société iranienne pendant dix jours.
Elles ont ébranlé les fondements même du pouvoir de Khamenei, de sorte qu’il est exclu qu’il puisse revenir en arrière, la donne politique et sociale ayant changé profondément. Au cours de l'année écoulée, non seulement le mécontentement et la révolte n'ont pas pu être réduits au silence, mais la flamme de la résistance a été en permanence attisée par les manifestations des sidérurgistes à ceux des ouvriers de l’usine de canne à sucre Haft Tappeh, en passant par celui des cheminots et des travailleurs municipaux... la grève nationale des conducteurs de camion, les sit-in et manifestations des agriculteurs d'Ispahan, les commerçants du bazar, les enseignants et le personnel éducatif, les infirmières et le personnel médical, les étudiants, les retraités, les ouvriers et les personnes spoliées par les établissements financières des pasdaran et les soulèvements courageux des habitants de Téhéran, du Kurdistan et des villes de Kazeroun, de Karaj et d’Ispahan...
Selon les aveux des dirigeants du régime, les réseaux de résistances des Moudjahidine du Peuple (OMPI) ont joué un rôle central dans l’organisation et la pérennité du mouvement avec leur présence actives sur place et via les réseaux sociaux.
Après janvier 2018, ni la situation du peuple ni celle du régime ne sont revenues à ce qu'elles étaient avant le soulèvement. L'un des slogans les plus marquants du soulèvement a été « réformistes, radicaux, le jeu est terminé maintenant », un mot d’ordre qui montre que les manœuvres trompeuses du régime n’ont plus aucune effet. Ces soulèvements ont également discrédité la propagande du régime concernant le danger d’une « guerre civile » ou la « dislocation » du pays. Ces efforts n'ont d'autre but que de détourner l’attention sur la nécessité de renverser la dictature.
La Résistance iranienne rend hommage aux nombreux manifestants tués lors du soulèvement de janvier 2018, qui se sont joints aux 120 000 martyrs de la Résistance depuis l’avènement du régime islamiste en 1979, ainsi que tous ceux et celles qui ont sacrifié leur vie au cours du siècle dernier pour la cause de la liberté, l'indépendance et la démocratie en Iran.
La Résistance salue une population courageuse et prête à tous les sacrifices et qui continue de subir les emprisonnements et la répression du régime. Elle apporte son soutien aux combats de tous ceux qui dans le pays luttent pour le renversement de la tyrannie et pour accéder à l'indépendance, la liberté, l’abolition des diverses formes de discrimination, sexuelle, ethnique et religieuse.
Le régime des mollahs, qui n'a pas de solution à la crise inextricable dans laquelle il a plongé le pays, n’a d’autre destin que d’être renversé par le peuple iranien et sa Résistance organisée.
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