Hadiseh Sabouri a 44 ans, elle est mariée et mère de trois enfants. Elle souffre de diverses maladies. Plus précisément, elle a subi une intervention chirurgicale gastro-intestinale en 2015, au cours de laquelle on lui a enlevé une partie de l’intestin.
Mme Sabouri a été arrêtée lors des manifestations dans le district d’Aryashahr à Téhéran en août 2018. Elle a d’abord été emmenée au sinistre centre de détention pour femmes de l’avenue Vozara.
Après trois jours de détention à l’isolement à Vozara, elle a été transférée dans l’une des salles du ministère du renseignement de la prison d’Evin où elle a été maintenue à l’isolement et intensément interrogée pendant huit jours.
La prisonnière politique Hadiseh Sabouri a ensuite été envoyée à la prison de Qarchak. Elle a été temporairement libérée sous caution à la mi-septembre 2018, jusqu’à la fin de sa procédure judiciaire.
La 26e chambre du tribunal révolutionnaire de Téhéran l’a condamnée à deux ans de prison avec sursis pour atteinte à la sécurité publique.
La prisonnière politique Hadiseh Sabouri a été arrêté une deuxième fois en décembre 2019 en raison de ses activités en ligne sur Instagram. Les services de renseignement ont fait une descente à son domicile à Aryashahr et l’ont transférée au quartier 2A des pasdarans à la prison d’Evine. Après avoir subi des interrogatoires pendant une semaine et avoir été mise en accusation, elle a été temporairement libérée moyennant une caution de 250 millions de tomans. La semaine suivante, cependant, la 26e branche du tribunal révolutionnaire de Téhéran a condamné cette militante civile à 3 ans, 3 mois et 10 jours de prison. Elle est accusée de “diffusion de fausses nouvelles pour déformer l’opinion publique” et de “propagande contre l’État”.
Lorsqu’elle a demandé le réexamen de son dossier, on lui a ordonné de rester dans les limites de la capitale et de ne pas quitter la ville.
Début juillet 2020, Hadiseh Sabouri qui attendait son procès en appel, a été appelée au téléphone et convoquée au tribunal du renseignement de la prison d’Evine, où elle a été arrêtée et incarcérée pour y purger sa peine.
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