Une source informée a déclaré que « Soheil Arabi, qui a été transféré dans le quartier de quarantaine de la prison de Rajaï Chahr le 21 septembre, est toujours dans cette section. De plus, les autorités pénitentiaires l’ont privé d’appels téléphoniques et des visites de sa famille. »
« Sa mère est inquiète pour son fils car il n’a eu aucun contact après son transfert à la prison de Rajaï Chahr », a déclaré la source.
Du GTP vers un lieu inconnu… Rajaï Chahr !
Le 18 septembre, Soheil Arabi a été emmené vers un lieu inconnu depuis le pénitencier du Grand Téhéran (GTP) où il était détenu depuis le 21 janvier.
Ce transfert a eu lieu après un enregistrement audio publié par le blogueur de 35 ans. Il y parle de « l’état déplorable » du GTP.
Les codétenus d’Arabi ont appris que les responsables carcéraux l’avaient emmené au centre médical de la prison.
Après trois jours sans nouvelles de son fils, la mère d’Arabi, Farangis Mazloum, a appris que Soheil Arabi se trouvait dans la prison de Rajaï Chahr et qu’il était en isolement.
Il dénonce les conditions carcérales
Soheil Arabi a parlé à plusieurs reprises de la situation déplorable des prisonniers et de la corruption généralisée au sein des autorités pénitentiaires.
Apparemment, le régime a effectué ce transfert pour le réduire au silence.
Reporters Sans Frontières a condamné le transfert du prisonnier politique Soheil Arabi en isolement dans la prison de Rajaï Chahr.
Les pasdarans ont arrêté Soheil Arabi en novembre 2013 à son domicile de Téhéran pour ses publications sur Facebook.
Un blogueur militant et défenseur de la liberté de pensée
Les autorités judiciiare l’ont initialement condamné à mort le 30 août 2014. Cependant, sa peine a été commuée en 2015 en sept ans et demi de prison. A cela s’ajoute deux ans d’étude obligatoire de la théologie islamique. La justice iranienne lui a également interdit de quitter l’Iran pendant deux ans.
La mère d’Arabi a suivi l’affaire de son fils pendant des années. Les autorités l’ont également arrêtée l’année dernière. Les mollahs l’ont condamné à six ans de prison en juillet dernier pour « propagande contre le régime. »
Source : Iran HRM
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