jeudi 5 novembre 2020

Des femmes militantes civiles et étudiantes victimes d’arrestations arbitraires

 CSDHI – Les arrestations arbitraires en Iran visent les militantes civiles et les étudiantes. Les agents des services du renseignement ont arrêté des militantes civiles et étudiantes le 16 octobre 2020.

Parmi elles, Elham Samimi, Bahareh Soleimani, Somayyeh Kargar et Nahid Taghavi.

Elham Samimi est étudiant en anthropologie à l’université de Téhéran.

Somayyeh Kargar est une étudiante diplômée en philosophie de l’université de Tabriz. Les autorités iraniennes l’ont arrêtée à son domicile. C’est une militante civile kurde.

Le tribunal d’Evine a annoncé à sa famille que les agents de la sécurité iraniens avaient arrêtée Somayyeh Kargar pour des délits sur Internet. Cette militante civile souffre d’une maladie oculaire rare. Elle n’a pas accès à ses médicaments depuis son arrestation à son domicile à Téhéran. Sa famille est très inquiète pour sa santé.

Arrestation de militantes civiles

Les agents des services du renseignement ont également arrêté Bahareh Soleimani à Karaj. Ils l’ont emmenée dans un lieu inconnu. En outre, ils ontmis à sac la maison de ses parents. Ils ont ensuite fouillé son propre domicile.

Bahareh Soleimani est une soignante. Au cours des huit derniers mois, elle a été en contact permanent avec des patients infectés par le coronavirus. Ses poumons ont subi des dommages au cours des huit derniers mois. Elle a besoin de soins médicaux urgents.

Le 18 octobre, la famille Soleimani s’est enquise de l’endroit où se trouvait leur fille. Les autorités leur ont dit que tant que son statut n’est pas déterminé, ils n’auront aucun contact avec elle. Ils ont également déclaré à la famille que Bahareh est détenue dans la section du renseignement, en isolement.

Les arrestations arbitraires en Iran comprennent également l’arrestation de Nahid Taghavi par des agents des services du renseignement à son domicile.

Nahid Taghavi, 66 ans, avait récemment subi une opération. Elle souffre également d’hypertension artérielle. Elle n’a pas eu accès à ses médicaments depuis sa détention.

Sa famille a apporté ses médicaments pour l’hypertension au tribunal d’Evine. Cependant, les agents de la prison n’ont pas accepté les médicaments car Mme Taghavi est maintenue en isolement.

Source : Comité des femmes du CNRI – 24 octobre 2020

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