samedi 7 novembre 2020

Les pasdaran cherchent à régler la crise ou lancer une nouvelle répression

What Does the IRGC Terror Designation Mean?Le terrorisme du CGRI, pasdaran

Mercredi, Hossain Salami, commandant en chef des gardiens de la révolution (CGRI), a annoncé la création d’un QG pour contrôler les prix et lutter contre l’extorsion.
Compter sur le CGRI, en tant que force qui a monopolisé et dominé l’économie iranienne, pour résoudre la crise économique du pays, c’est comme demander à un pyromane d’éteindre l’incendie.

D’après l’interview du journal d’État Sharq avec le Brigadier général Abdollah Abdollahi, en date du 17 décembre 2014, la base Khatam Al-Anbiya du CGRI est le plus grand entrepreneur du pays pour les projets gouvernementaux. Elle compte 5 000 sous-traitants et environ 135 000 employés. Ce cartel bénéficie du soutien total du régime et dispose d’un accès facile aux ressources bancaires et financières et à des contrats durables sans appel d’offres.

En plus de monopoliser l’économie iranienne, le CGRI a pillé les richesses nationales pour financer ses activités illicites à l’intérieur et à l’extérieur de l’Iran.

Alors que le peuple iranien est aux prises avec la pauvreté et la crise du COVID-19, le CGRI a dévoilé son système automatique de lancements consécutifs de missiles balistiques à longue portée.

Le commandant du CGRI s’est vanté d’avoir combattu l’extorsion, alors que l’existence même du CGRI est remise en cause. Le CGRI reçoit un budget officiel, ainsi que des milliards de dollars d’actifs, alors qu’il n’est absolument pas nécessaire pour l’Iran d’avoir une deuxième armée. L’Iran ayant déjà une armée officielle.

Par conséquent, la Résistance iranienne a appelé à la dissolution du CGRI et à l’allocation de toutes ses ressources au peuple iranien, en particulier au milieu de l’épidémie de coronavirus.

Plus important encore, permettre à une force militaire d’entrer dans l’économie a des effets négatifs sur le système économique déjà ruiné de l’Iran. Si le CGRI a la capacité de résoudre les problèmes économiques de l’Iran, pourquoi n’avait-il pas agi auparavant? Depuis le début de cette année, les prix des produits essentiels en Iran sont montés en flèche, mais le CGRI n’a pris aucune mesure jusqu’à présent.

Le régime a un déficit budgétaire important. Le CGRI fait partie du système au pouvoir et contrôle le marché et prend les décisions cruciales.

Alors, quel est le véritable motif du régime pour former un siège «anti-extorsion»?

Une oppression croissante pour préserver la sécurité du régime
Ces derniers jours, en plus de former le QG économique, le CGRI a formé deux autres quartiers généraux, sous prétexte de lutter contre le coronavirus et les «voyous».

La formation de ces quartiers généraux est simultanée avec les récents avertissements du guide suprême du régime, Ali Khamenei, concernant la sécurité en déclin des mollahs. Jeudi, Khamenei a mis en garde contre d’éventuelles «menaces à la sécurité» concernant son régime, tout en refusant de s’attaquer frontalement à la crise actuelle du COVID-19.

En outre, lutter contre la crise du COVID-19, pour un régime qui a caché son existence pendant des mois, l’appelant une bénédiction, est une plaisanterie amère. Maintenant, le CGRI veut «fouiller les maisons», trouver «les personnes infectées», «les séparer et les isoler». Pourtant, personne en Iran ne le croit. Une force qui a récemment abattu plus de 1500 manifestants et refuse d’utiliser son empire économique pour aider la population pendant la pandémie, a soudainement changé d’avis et veut aider le peuple !

Le terme «voyou» est également utilisé pour désigner les jeunes rebelles des cités, qui ont récemment ciblé les centres du CGRI, des forces de sécurité de l’État (SSF) ou des paramilitaires de Basij.

À la veille des grandes manifestations en Iran en novembre 2019, le régime a intensifié ses mesures répressives. Parce que le régime des mollahs craint que les crises économiques et sociales actuelles, associées à la crise du COVID-19 et à la mauvaise gestion du régime, pourraient entraîner un autre soulèvement majeur.

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