dimanche 10 octobre 2021

Manifestations d’Iraniens dans 21 villes de 14 pays à l’occasion de la Journée mondiale contre la peine de mort

 Avec de grandes expositions sur les violations brutales des droits humains en Iran

Raïssi, bourreau du massacre de 1988, doit être arrêté et jugé lors de son voyage en Ecosse

· Manifestations et rassemblements à Berlin, Paris, Londres, Rome, Genève, Amsterdam, Bruxelles, Stockholm et Copenhague, Oslo, Göteborg, Vienne et Bucarest, Washington, Los Angeles, San Francisco, Dallas, Toronto, Vancouver et Montréal.

· Le peuple iranien veut un procès international de Khamenei, Raïssi, Ejeï et les autres responsables de massacres et de tueries en Iran

· Nous luttons pour un Iran sans torture ni répression et exempt de discrimination et d’inégalité

Les 8 et 9 octobre 2021, à l’occasion de la Journée mondiale contre la peine de mort, les Iraniens épris de liberté et les partisans de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK) ont organisant une série de manifestations dans 21 villes de 14 pays européens, des États-Unis et du Canada pour condamner les violations des droits humains et le nombre croissant d’exécutions en Iran. Ils ont exigé que le bilan des violations des droits humains du fascisme religieux en Iran soit renvoyé devant le Conseil de sécurité de l’ONU et que les dirigeants du régime, en particulier Khamenei, Raïssi, bourreau du massacre de 1988, et Ejeï, chef du pouvoir judiciaire, soient jugés pour génocide et crimes contre l’humanité par une cour de justice internationale.

Les rassemblements ont eu lieu le 8 octobre à Washington, Los Angeles, Toronto, Vancouver, Montréal, Paris, Londres, Rome, Genève, Amsterdam, Bruxelles, Stockholm et Copenhague. Le 9 octobre, il y a eu une grande manifestation à Berlin et de grands rassemblements à San Francisco, Dallas, Oslo, Göteborg, Vienne et Bucarest. Les manifestants ont condamné les crimes du régime des mollahs, la politique de complaisance avec le fascisme religieux en Iran et les tractations avec ce régime de massacres, notamment l’invitation faite de participer à la COP26 à Glasgow à Ebrahim Raïssi, un bourreau de la commission de la mort durant le massacre de 30 000 prisonniers politiques en 1988. Ils ont appelé à l’exclusion du régime des mollahs et à faire juger ses dirigeants criminels.

Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a adressé un message à tous les compatriotes épris de liberté rassemblés en solidarité avec la lutte du peuple iranien pour renverser le régime d’exécutions et de massacres. Elle a rendu hommage aux cent vingt mille martyrs tombés pour la liberté, en particulier les 30.000 prisonniers politiques massacrés, dont 90% étaient membres et sympathisants des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK). « Comment un monde qui a mis en place la Journée internationale contre la peine de mort pour exprimer sa honte des exécutions, s’est-elle interrogée, un monde qui a adopté la Déclaration universelle des droits de l’homme depuis sept décennies, peut-il tolérer un régime d’exécutions et de massacres en Iran ? Et comment les Nations Unies peuvent-elles accepter un régime qui compte actuellement, selon le Secrétaire général de l’ONU, 85 mineurs condamnés à mort dans ses prisons ? »

Mme Radjavi a souligné : « Le régime clérical s’appuie sur la potence à l’intérieur de l’Iran et bénéficie à l’extérieur de l’Iran de l’impunité contre ses crimes en raison d’une complaisance chronique de longue date des gouvernements occidentaux. Khamenei a installé à la présidence Ebrahim Raïssi, le bourreau du massacre de 1988, pour échapper au renversement en intensifiant, comme avec le massacre de 1988, la répression, la torture et les exécutions de prisonniers politiques.

À cette fin, non seulement les prisonniers politiques, mais tous les prisonniers ont été soumis à des pressions inhumaines, torturés à la limite de la mort et simplement pendus dans l’intention de terroriser la société et de pouvoir, à ses yeux, bloquer la voie aux soulèvements. Mais aujourd’hui, la société est prête à renverser la dictature religieuse et les activités des unités de résistance visant à briser le climat de répression ont créé des conditions pour que l’exécution de chaque condamné ou le cri sous la torture de chaque prisonnier rapproche l’ensemble du régime de son renversement. »

La présidente élue de la Résistance iranienne a qualifié la décision du Tribunal fédéral suisse de reprendre l’enquête sur l’assassinat du Pr Kazem Radjavi dans le cadre de génocide et de crime contre l’humanité de tournant dans l’appel à la justice pour les victimes du massacre de 1988.

Elle a appelé à ce que le dossier des terribles violations des droits humains en Iran, notamment la conduite du régime dans les prisons et en particulier la persécution des femmes détenues, soit renvoyé au Conseil de sécurité des Nations Unies. Le peuple iranien veut un procès international de Khamenei, Raïssi, Ejeï (chef du judiciaire), et des autres responsables de massacres et de tueries en Iran.

Elle a exhorté le Secrétaire général de l’ONU, le Conseil des droits de l’homme et sa Haut-Commissaire, ainsi que les rapporteurs de l’ONU et les organisations internationales des droits humains à organiser une visite des prisons du régime pour y rencontrer les prisonniers politiques.

Elle a conclu son message en disant que « Nous luttons pour un Iran sans torture ni répression, exempt de discrimination et d’inégalité. Nous luttons pour une république démocratique fondée sur la séparation de la religion et de l’État et un Iran non nucléaire où la peine de mort sera abolie.

Nous luttons pour un système judiciaire indépendant fondé sur la présomption d’innocence, le droit à la défense, le droit à la justice, le droit à un procès public, la pleine indépendance des juges et l’abolition de la charia des mollahs. »

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne

Le 10 octobre 2021



















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