jeudi 28 octobre 2021

Mahine Akbari en grève de la faim contre la prolongation de sa peine

 CNRI Femmes – La prisonnière politique Mahine Akbari est en grève de la faim en Iran pour protester contre la prolongation de sa peine d’une année supplémentaire.

La prisonnière politique Mahine Akbari a entamé une grève de la faim le 18 octobre 2021. Elle fait partie des partisans des Moudjahidine du peuple (OMPI/MEK) qui ont été arrêtés et emprisonnés à Racht au mois de septembre dernier. Sa peine s’est terminée le 7 octobre, mais les autorités l’ont prolongée d’une année supplémentaire car elle a refusé de demander la clémence du guide suprême des mollahs.

La prisonnière politique Mahine Akbari subit des pressions de la part du ministère du Renseignements pour la contraindre à demander une amnistie.

Mahine Akbari aurait dû être libérée le 7 octobre, à l’expiration de sa peine. Cependant, les autorités pénitentiaires l’ont délibérément maintenue en prison. Le directeur de la prison a dit à Mme Akbari : “Vous devez demander une grâce si vous voulez être libérée, sinon nous vous garderons en prison.”

Cependant, la prisonnière politique Mahine Akbari a rejeté cette demande perfide. Elle a déclaré qu’elle était innocente et qu’elle devait être libérée sans condition. Elle a en outre insisté sur le fait qu’elle ne demanderait pas d’amnistie.

Pour cette raison, elle a été condamnée à une année supplémentaire de prison le 17 octobre.

La prisonnière politique Mahine Akbari a entamé une grève de la faim le 18 octobre 2021 pour protester contre cette nouvelle décision. Elle a entamé une grève de la faim depuis huit jours. La prisonnière politique a également refusé les visites de sa famille. Mme Akbari a annoncé qu’elle poursuivrait sa grève de la faim jusqu’à sa libération.

Mahine Akbari, 59 ans, a été détenue politique dans les années 1980. Elle a été arrêtée de nouveau lors d’une descente à son domicile par des agents des services de renseignement de Racht au début de février 2019. Elle a été emmenée en interrogatoire et a subi des violences physiques et mentales. Mahine Akbari a ensuite été transférée dans le quartier des femmes de la prison de Lakan, à Racht.

Elle a de nouveau été arrêtée cet été avec un groupe de partisans de l’OMPI, la principale opposition iranienne, à Racht.

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