Afin de prévenir tout soulèvement, Ali Khamenei ne recule devant aucun crime. Cela a conduit à une montée de la répression des femmes, en particulier pour l’application du hijab et l’empoisonnement généralisé des élèves, qui a pris de l’ampleur ces derniers jours.
Le dimanche 9 avril, il a été signalé que des agents du régime avaient empoisonné des élèves dans six écoles de filles de Saqqez, dont les écoles Meraj, Taleghani et Samiya. Au moins 47 élèves ont été transportées à l’hôpital, dont 20 dans un état critique.
Après l’empoisonnement des élèves de Saqqez, les habitants de la ville, ainsi que les élèves et leurs parents, sont descendus dans la rue pour manifester. Ils ont allumé des feux dans les rues et ont scandé « à bas Khamenei ». Cependant, la situation a pris une tournure violente avec le déploiement de l’unité spéciale de la police qui a ouvert le feu dans le quartier de Shahnaz.
Les élèves des écoles de filles Jamaran à Sanandaj et Esmet à Zarineh (province du Kurdistan) auraient aussi été victimes de gaz toxique. En outre, à Maragheh, 30 élèves de l’école Qodsiyeh du village de Varjoi ont été transportées à l’hôpital pour cause d’empoisonnement.
Par ailleurs, le directeur adjoint du ministère de la santé a déclaré que moins de 10 % des élèves touchés par l’empoisonnement avaient consommé des stimulants respiratoires à l’origine de symptômes tels que la toux, l’essoufflement et l’irritation. Il a ajouté que certains facteurs émotionnels pourraient également avoir contribué à ces symptômes, comme l’anxiété causée par la vue d’une amie en détresse. Il a suggéré que la couverture médiatique des incidents a pu amener certaines personnes à éprouver des symptômes d’anxiété liés à une odeur non spécifique qu’elles n’avaient peut-être pas remarquée auparavant ou à laquelle elles ne s’étaient pas intéressées.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 9 avril 2023
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