– Dans les discussions sur les droits humains et les nombreuses sessions du Conseil des droits humains de l’ONU, certaines associations basées en Iran, ainsi que des représentants du gouvernement iranien, tentent de suggérer que la racine des problèmes de la société iranienne réside uniquement dans les « sanctions » imposées par les pays occidentaux. Ils s’efforcent de créer l’illusion que la cause de tous les défis, souffrances et violations des droits de l’homme auxquels le peuple iranien est confronté provient de forces extérieures.
Cependant, des informations publiées occasionnellement dans les médias iraniens révèlent ironiquement les véritables racines des problèmes du peuple et de la violation de ses droits humains fondamentaux. Par exemple, le 27 novembre, le site web Roydad 24 a publié un article dont le titre en dit long :
« Qui est responsable de la mauvaise gouvernance et de l’inefficacité de la gestion des affaires publiques au cours des dernières décennies ?
L’article poursuit en répondant directement à cette question :
« Au cours des dernières décennies, la mauvaise gestion et la gouvernance inefficace ont conduit la société à l’effondrement social, économique et politique. Les coupables de la situation actuelle ne sont autres que les décideurs, les exécutants et les bénéficiaires qui ont provoqué l’augmentation de la pauvreté, de l’inflation, du chômage, des migrations, etc.
L’auteur, qui écrit avec une compassion apparente et sans opposition au régime iranien, cherche des solutions aux problèmes de la société dans les discours de personnalités telles que Mohammad Baqer Qalibaf, président du Parlement iranien.
L’article souligne également ce qui suit :
« Ces circonstances ont ouvert la voie à la propagation de la violence, de la criminalité, de la délinquance, de la toxicomanie et d’autres maux sociaux, créant une société en colère, impatiente, têtue, non coopérative, méfiante et, bien sûr, politisée ».
Les statistiques présentées dans l’article illustrent la situation désastreuse dans laquelle se trouve le peuple iranien :
« Selon une enquête publiée au début de l’année, 60 % de la population a exprimé le désir d’émigrer. Cela signifie que près de 48 millions d’Iraniens souhaitent quitter le pays. Pour ceux qui n’ont pas les moyens d’émigrer, le recours à diverses substances physiques et psychologiques est devenu un mécanisme d’adaptation. »
« Entre 2019 et 2021, le prix d’achat des unités résidentielles à Téhéran a augmenté de plus de 120 %. En seulement deux ans, les prix des logements ont doublé. »
Ce article présente également des statistiques concernant l’état de santé mentale de la société, qui sont tout à fait remarquables :
« Le chef du bureau de la santé mentale du ministère de la santé, des traitements et de l’éducation médicale a indiqué que 25,4 % de la population âgée de plus de 15 ans souffre de troubles mentaux. En outre, 17 % de la population souffre de troubles de l’humeur et 14 % de troubles anxieux. »
L’article conclut le résultat des différents faits adressés à Qalibaf comme suit :
« Le pays est au bord d’un abîme, où même l’écrasement d’un grain de sable (littéralement la moindre perturbation) pourrait provoquer son effondrement. Quel rôle jouez-vous, vous, vos associés, vos critiques et vos opposants, dans la prévention de cet effondrement ? »
Cet article ne représente qu’une fraction des statistiques et des informations publiées. L’analyse de ces chiffres montre clairement que la racine des problèmes du peuple iranien et la violation continue de ses droits fondamentaux résident dans les politiques, la mauvaise gestion et la corruption omniprésente des autorités. Les violations généralisées des droits humains, notamment l’augmentation sans précédent de la pauvreté, de l’inflation, du chômage et le désir écrasant d’émigrer, ont contribué à des problèmes de société tels que la toxicomanie et l’effondrement psychologique et social de la population.
Bien entendu, les faits choquants ne se limitent pas à cet article. Le 23 novembre, le journal Dolat Bahar a cité Mohammad Sadeq Hassanvand, directeur du centre de recherche sur la pollution atmosphérique de l’université des sciences médicales de Téhéran :
« L’année dernière, environ 50 000 décès dans le pays ont été attribués à la pollution de l’air.
Il apparaît donc clairement que la cause première des problèmes du peuple iranien réside dans les politiques mises en œuvre par les responsables du régime au cours de ces décennies.
Source : Iran HRM/CSDHI
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