mercredi 1 janvier 2025

« L’Occident doit soutenir le changement de régime à Téhéran », écrit Maryam Rajavi dans The Telegraph

 Maryam Rajavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), affirme dans The Telegraph que l’effondrement de la dictature syrienne a rendu le régime théocratique iranien particulièrement vulnérable, amplifiant la perspective de changement de régime à Téhéran. Cependant, elle prévient que le guide suprême du régime, Ali Khamenei, pourrait intensifier ses efforts pour acquérir l’arme nucléaire comme mesure désespérée pour maintenir le contrôle au milieu de crises croissantes.

Dans son article publié aujourd’hui, Radjavi décrit comment la Syrie a servi de pivot aux ambitions régionales de Téhéran, permettant au Corps des gardiens de la révolution islamique (IRGC) d’étendre son influence à travers le Liban et de renforcer le Hezbollah. Les investissements de plusieurs milliards de dollars de Téhéran dans le conflit syrien au cours de la dernière décennie soulignent l’importance de cette alliance. La récente chute de Bachar al-Assad, écrit-elle, constitue un coup dur pour la stratégie régionale du régime et délivre un message puissant à la population iranienne désillusionnée.

Les troubles intérieurs du régime aggravent ses vulnérabilités extérieures. Au cours des six dernières années, l’Iran a été confronté à des soulèvements généralisés alimentés par l’effondrement économique, la corruption rampante et la répression systémique, visant particulièrement les femmes. Ces défis ont conduit à des mesures sévères, notamment plus de 650 exécutions en cinq mois sous le président du régime Massoud Pezeshkian.

La présidente élue du CNRI souligne que la défiance continue du régime – par ses ambitions nucléaires, son parrainage du terrorisme et son agression régionale – ne fait qu’aggraver son isolement. Elle affirme que les stratégies passées de la communauté internationale, qui reposaient sur les sanctions et la pression diplomatique, se sont révélées insuffisantes. La solution ultime, selon elle, est un changement de régime mené par le peuple iranien et la Résistance organisée.

Le CNRI, explique Mme Radjavi, a établi une feuille de route détaillée pour un Iran post-régime. Cela comprend un gouvernement intérimaire axé sur l’organisation d’élections libres et équitables, la rédaction d’une nouvelle constitution et l’établissement d’une république laïque et démocratique engagée en faveur de l’égalité et de la paix. Elle envisage un Iran non nucléaire comme une force stabilisatrice au Moyen-Orient.

Radjavi conclut en exhortant l’Occident à adopter une politique audacieuse et fondée sur des principes qui soutienne pleinement le droit du peuple iranien à renverser ses oppresseurs. Une telle approche, affirme-t-elle, est cruciale non seulement pour la liberté de l’Iran, mais aussi pour la stabilité régionale et mondiale.

L’article présente un argument convaincant pour expliquer pourquoi 2025 pourrait être l’année d’un changement décisif pour l’Iran et souligne le besoin urgent d’un soutien international à l’effort de la Résistance iranienne pour parvenir à un avenir démocratique.

Source: NCRI 

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