La déclaration soutient le plan en dix points de Maryam Radjavi pour l’avenir démocratique de l’Iran, qui met l’accent sur l’abolition de la peine de mort, la garantie de l’égalité des sexes et la sauvegarde des droits de l’homme. Les signataires condamnent fermement les exécutions à motivation politique du régime iranien, qu’ils décrivent comme un outil de répression visant à faire taire la dissidence et à dissuader les soulèvements.
« Ce soutien multipartite démontre que le Parlement britannique est uni aux côtés du peuple iranien dans sa lutte pour la justice, la liberté et la fin de la répression », a déclaré Bob Blackman, membre de l’Ordre de l’Empire britannique et président du Comité international des parlementaires pour un Iran démocratique (ICPDI). Il a appelé le gouvernement britannique à imposer des sanctions concrètes, à prendre des mesures juridiques et à établir des mécanismes internationaux pour demander des comptes au régime.
La déclaration souligne également la longue histoire d’atrocités du régime, citant des crimes contre l’humanité documentés par l’ONU et la récente augmentation des exécutions sous le nouveau président iranien. Les signataires critiquent la communauté internationale pour son incapacité à demander des comptes au régime, ce qui, selon eux, a encouragé Téhéran à intensifier sa répression en toute impunité.
Le professeur Lord Alton de Liverpool, coprésident du Comité britannique pour la liberté en Iran, a souligné l’urgence de la question : « Le moment est venu d’agir pour empêcher de nouvelles atrocités et soutenir le combat du peuple iranien pour la justice et la liberté. Le Royaume-Uni doit prendre la tête d’une coalition internationale pour mettre fin à cette tendance alarmante en déférant le régime au Conseil de sécurité de l’ONU et en facilitant la poursuite de ses dirigeants. »
La baronne O’Loan DBE a souligné les menaces que représente le régime au-delà des frontières de l’Iran, déclarant : « Alors que le régime iranien exporte sa répression au Royaume-Uni, menaçant notre démocratie et intimidant les dissidents iraniens pro-démocratie, notre gouvernement doit se tenir aux côtés des principales victimes du régime – le peuple iranien – et soutenir sa campagne en faveur de la justice. »
L’initiative amplifie encore les appels au Royaume-Uni pour qu’il reconnaisse le programme démocratique de Maryam Rajavi comme une solution viable pour abolir les exécutions et favoriser un avenir ancré dans les droits de l’homme et l’égalité en Iran.
Cet engagement interpartis place le Parlement britannique à l’avant-garde des efforts internationaux visant à mettre fin aux violations des droits de l’homme en Iran, renforçant son héritage de soutien à la lutte mondiale pour la liberté et la justice.
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