Arghavan Fallahi, seule femme parmi les quatre détenus, a été arrêtée le 25 janvier 2025 à son domicile à Parand (Téhéran) et transférée dans la section 241 de la prison d’Evin, gérée par l’Unité de protection du renseignement du pouvoir judiciaire. Après avoir enduré près de cinq mois à l’isolement, elle a été transférée dans une cellule individuelle à la prison de Fashafouyeh (également connue sous le nom de Grande prison de Téhéran) à la suite du bombardement et de l’évacuation d’Evin. Elle reste isolée et soumise à une pression psychologique et physique intense.
L’affaire d’Arghavan est traitée par le juge notoire Iman Afshari, à la 26e chambre du tribunal révolutionnaire de Téhéran — une juridiction connue pour viser les sympathisants de l’OMPI et les militants politiques par des peines sévères et des abus systématiques.
Ce n’est pas la première fois qu’Arghavan Fallahi subit la répression de l’État. Elle avait déjà été arrêtée lors des manifestations nationales de novembre 2022, aux côtés de son père, Nasrollah Fallahi, prisonnier politique dans les années 1980 et actuellement également incarcéré à Fashafouyeh.
Les trois autres détenus — Bijan Kazemi, Amirhossein Akbari Monfared, et son père Mohammad Akbari Monfared — ont eux aussi été placés à l’isolement et soumis à la torture. Les agents du renseignement les accusent d’implication dans les morts de Moghiseh et Razini. Le régime utilise des interrogatoires brutaux pour tenter de construire un récit basé sur des aveux forcés.
La Résistance iranienne a lancé un appel urgent au Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies et au Rapporteur spécial sur la situation des droits humains en Iran, afin qu’ils interviennent immédiatement pour sauver Arghavan Fallahi et les autres prisonniers politiques. Leur vie est en grand danger.
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