Lali Bameri (de son nom complet : Lal-Bibi Bameri), mère de plusieurs enfants, a succombé à ses blessures après trois jours passés en soins intensifs à l’hôpital Khomeini de Khach.
Elle avait été grièvement blessée par balles lors du raid des IRGC, et n’a pu être maintenue en vie que grâce à une dialyse, ses deux reins ayant cessé de fonctionner à la suite de tirs directs.
Dès le départ, le personnel médical avait qualifié son état de « critique et irréversible ».
Lali Bameri a été blessée par balle le mardi 1er juillet, lors d’un raid mené par les IRGC contre leur village.
Lors de cette même attaque, une autre femme baloutche, Khan-Bibi Bameri, a été tuée par un tir ayant atteint ses reins, et au moins onze autres femmes ont été blessées.
Selon des témoins oculaires, l’opération militaire a mobilisé des véhicules blindés, des drones, des plaques d’immatriculation anonymes et des armes de guerre.
Des sources locales indiquent que l’attaque visait délibérément des habitations civiles — en particulier les femmes — dans le village.
Cet événement constitue un exemple flagrant des violations graves et systématiques des droits humains commises par le régime iranien, notamment dans la région du Sistan-et-Baloutchistan. Le ciblage intentionnel de civils, en particulier de femmes, souligne l’urgence d’une attention internationale et d’une réaction déterminée des organisations de défense des droits humains et des institutions internationales.
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