L'avocat du prisonnier politique kurde, Ramin Hossein Panahi, a déclaré que l'appel de son client devant la cour suprême pour réviser sa condamnation à mort avait été rejeté.
S'exprimant avec l'agence de presse ISNA, Hossein Ahmadi Niaz, a déclaré le 10 mai : « Je vais présenter une nouvelle demande pour un nouveau procès parce que c'est le droit de mon client. J'espère que les juges de la cour suprême rouvriront un procès avec plus de précision et en demandant l'affaire originale ».
Il est dit que les institutions de sécurité du Kurdistan ont appelé les autorités de la prison de Sanandaj à exécuter Ramin Hussein Panahi dans un silence total après le mois de Ramadan, le 15 juin.
Selon les rapports, le ministère du renseignement prépare et fournit un documentaire sur Ramin Hossein Panahi pour le présenter comme un terroriste qui a pris des armes et tué des gens.
Amnesty International a lancé une action urgente le 21 mai, appelant les autorités iraniennes à cesser immédiatement les plans visant à exécuter Ramin Hossein Panahi. Voici ce que l’on peut lire sur la déclaration : « Le prisonnier kurde iranien, Ramin Hossein Panahi, condamné à mort en janvier 2018, court un risque imminent d'exécution. Le Bureau de la mise en application des peines a déclaré que son exécution serait effectuée peu après la fin du mois musulman du Ramadan, le 15 juin. Il a été reconnu coupable et condamné à mort à l'issue d'un procès manifestement inéquitable ».
Amnesty International a ajouté : Ramin Hossein Panahi, un homme de 22 ans appartenant à la minorité kurde iranienne, a été reconnu coupable et condamné à mort à l'issue d'un procès manifestement injuste, le 16 janvier, qui a duré moins d'une heure. Sa famille a déclaré à Amnesty International qu'il avait comparu devant le tribunal révolutionnaire de Sanandaj avec des marques de torture sur son corps, mais que le tribunal n'avait pas ordonné d'enquête sur ses allégations selon lesquelles il avait été forcé à « avouer » le crime. Selon son avocat, le tribunal l'a reconnu coupable et l'a condamné à mort pour « avoir pris les armes contre l'Etat » (baqi) simplement sur la base de son appartenance au groupe d'opposition kurde interdit Komala. Aucune preuve spécifique n'a été fournie pour le relier à des activités impliquant un meurtre intentionnel, alors que c’est le seuil requis pour définir les « crimes les plus graves » auxquels le recours à la peine de mort doit être restreint en vertu du droit international. Entre son arrestation et son procès, il a eu droit à une brève rencontre avec son avocat, qui a eu lieu en présence des représentants du renseignement. La Cour suprême a confirmé la condamnation et la peine de mort en mars 2018 ».
Source : Les droits de l’homme en Iran
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