CSDHI - Ali, fils de Mohammad Solas, un Derviche Gonabadi, exécuté le lundi 18 juin, a diffusé, deux jours avant son exécution, un message vidéo déclarant qu’avant ses audiences devant le tribunal, son père était couvert de signes de torture commises par les agents pénitenciers.
Il a également mentionné qu'après l'exécution de son père, le corps avait été secrètement envoyé dans la ville de Boroujerd, de sorte que le médecin légiste ne pouvait pas autopsier et confirmer les signes de torture visibles sur son corps. Cependant, les autorités judiciaires, ont menti à la famille, en déclarant que Solas était enterré à Bibi Sakineh. La photo ci-dessus montre la sépulture de Mohammad Solas au siège des forces de sécurité, un jour après son exécution et ses funérailles.
Ali, dans un message vidéo, a supposé que les forces armées et les gardes de la sécurité et du renseignement ont été déployés devant la prison de Rajaï Chahr et que les deux côtés de la rue étaient barrés la nuit de l'exécution. Il a déclaré que la famille ignorait que l'exécution allait avoir lieu. Ils se trouvaient au bureau et ont soudainement été informés que le corps de leur père était enterré à Boroujerd. Ali a dit : « j'ai reçu un appel de mon avocat affirmant que nous avions le droit de dire aux responsables de la prison que nous emportons le corps de notre père chez le médecin légiste. Ali a ajouté que chaque fois que son père inclinait la tête, on voyait des blessures et avant chaque audience, les fonctionnaires couvraient celles-ci, afin que personne ne puisse remarquer les tortures.
Source : Radio Zamaneh - 19 juin 2018
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