Après quatre mois de violations majeures des droits humains des femmes emprisonnées et de la carence des autorités à remédier aux exigences des prisonnières, le lundi 18 juin 2018, les femmes derviches pour protester contre leur manque de soins, et d’installations médicales appropriées, et pour leur interdiction de communiquer avec l’extérieur, ont commencé à protester dans la cour de la prison de Qarchak.
Dans la soirée du même jour, les agents pénitencier, au lieu d'entendre leur protestation et de répondre à leurs demandes légales, ont incité des femmes condamnées à de lourdes peines à se battre avec les femmes Derviches. Le combat a duré environ une heure ce jour-là et les femmes derviches ont été sévèrement frappées et blessées. Les agents pénitenciers ont également fermé la porte de la section et ont interdit aux femmes derviches d'entrer et sortir.
Mercredi 20 juin dans l’après-midi, des agents de la sécurité et plusieurs responsables pénitenciers qui se nomment : Mohammadi (directeur de prison), Reza Halvai (commandant des forces de défense), Sarafraz (chef de la sécurité de l'information), Bagheri (commandant des unités de protection) Abdullahi (Adjoint des unités de protection), Karbala'i (agent préventif en uniforme), ainsi que des autorités féminines : Mirza'i (adjointe à la santé), Shah Ali (responsable de la section consultative), Mahmoudi (responsable de la direction de l'exécution), Sahrai (chef de la Sécurité), Sa'adat (chef du bureau d'inspection), et Khosh Raftari (responsable dans l'unité de sécurité), en ignorant les déontologies éthiques et islamiques, ont commencé à traîner et à tirer par les cheveux des femmes Derviches dans l'allée interne de la prison, et les ont attaqués avec des matraques et des électrochocs à tel point que les vêtements de ces femmes ont été laminés et déchirés.
L'ordre pour l'utilisation des décharges électriques et des matraques a été délivré par le commandant des forces de la défense, Reza Halvai, avec Karbala'I, l'agent défensif en uniforme, qui filmait la scène indécente en montrant les lambeaux des vêtements des femmes éparpillés sur le sol après qu’elles aient été passées à tabac.
Selon un rapport, l'un des agents a violemment frappé le visage de Mme Shokoufeh Yadollahi avec une matraque, tellement fort que même 10 plus tard, son état de santé reste grave.
Elles ont été violentées avec des décharges électriques et frappées avec des matraques si violemment que l'une des femmes Derviches qui s’appelle Sepideh Moradi a perdu connaissance et s'est évanouie. Une autre femme qui se nomme, Maryam Farsiyabi, a été grièvement blessée du cou jusqu’à la jambe et Avisha Jalaluddin a été grièvement blessée au cou. L'état des trois femmes a été signalé comme étant en danger. Les femmes derviches ont entamé une grève de la faim après cette attaque et certaines d'entre elles seraient gravement malades.
Source : Les droits de l’homme en Iran
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