Au cours des manifestations anti-gouvernementales, on a entendu la population scander « A bas Rohani » et « A bas Khamenei ». La population a clairement fait savoir qu'elle aspire à un changement de régime et, à ce jour, elle proteste encore.
Cela a vraiment affecté le régime des mollahs et il sait qu'il ne pourra jamais gagner la confiance du peuple. Comme à l'accoutumée, le régime a eu recours à la menace et à la mise en cause de facteurs extérieurs. Plus de 20 personnes sont mortes au début des manifestations et au début de l'année, le brigadier Hossein Ashtari, chef de la police, a accusé d'autres pays pour les troubles publics. Il a déclaré que ce sont les États-Unis qui dirigent tout cela.
Le peuple a été réprimé par le régime des mollahs pendant des décennies. Une grande partie de cette répression est physiquement violente, et Ashtari le sait. La police et les forces paramilitaires du pays sont les principaux responsables de la répression violente.
La police iranienne, anciennement connue sous le nom de Force de maintien de l'ordre (LEF) de la République islamique d'Iran, est chargée de la sécurité physique, morale et sociale, selon le Guide Suprême, l’Ayatollah Ali Khamenei. Le Guide Suprême nomme lui-même le chef de la police et il est chargé de faire respecter l'idéologie islamiste du régime. Une autre force en Iran est la milice Basij, ou police religieuse, qui est également sinistrement violente.
Ces forces sont responsables de la mort de dizaines de manifestants et de l'arrestation de milliers de personnes au cours des derniers mois. Elles commettent régulièrement des violations des droits de l'homme et œuvrent pour le respect des exigences telles que le port du hijab (port du voile). Les organisations ont déclaré qu'elles ne toléreront pas la provocation et traiteront les manifestants « sévèrement ».
Aux temps forts des manifestations, ils ont tiré sur des foules de manifestants non armés et ont déployé des forces pour intimider la population et la dissuader de se joindre aux manifestations.
Les forces armées devraient être dans la rue pour assurer la protection de la population, pas pour lui nuire. Le peuple iranien mérite d'exercer son droit de manifester et il ne devrait pas être lésé dans ce processus.
La principale opposition au régime des mollahs, le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a appelé à un soutien de la communauté internationale. Elle veut s'assurer que les auteurs d'agressions contre la population soient tenus responsables, et appelle les États-Unis ainsi que l'Union européenne à les sanctionner.
Le 30 juin, le CNRI accueillera le rassemblement annuel Iran Libre à Paris. Comme les années précédentes, des dizaines de milliers d'Iraniens du monde entier seront présents pour entendre des autorités, des dignitaires, des législateurs et des politiciens d'un large éventail de pays, expliquer comment ils soutiennent le mouvement de résistance et ce qu'ils font dans leurs pays pour faire pression en faveur d'une Iran libre et démocratique où les droits de l'homme sont respectés.
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