Abdollah Bozorgzadeh qui a été arrêté lors d'un rassemblement le 17 juin à Iranchahr, dans le sud-est de l'Iran, indigné par le viol de 40 écolières, a été transféré au centre de détention des services de renseignement de Zahedan.
Selon les proches de Bozorgzadeh, il a subi des tortures physiques et psychologiques et a été privé de visites familiales ou d’appel téléphonique.
Le 17 juin 2018, un certain nombre d’habitants d'Iranshahr se sont rassemblés devant les portes du bureau du gouverneur pour protester contre les viols collectifs de 41 jeunes femmes et jeunes filles à Irancshahr. Ils ont exigé l'arrestation et le châtiment des violeurs sans obtenir de réponse à leurs demandes. Les manifestants ont été attaqués et au moins six personnes arrêtées.
Le 19 juin 2018, un groupe de femmes d'Iranchahr s'est réuni à nouveau devant le bureau du gouverneur. Furieuses en raison des viols de 41 jeunes femmes et filles à Iranshahr, elles brandissaient de petites pancartes sur lesquelles on pouvait lire : « Les victimes de viol ne sont pas des instruments devant être sacrifiés au nom d’intérêts particuliers », « les femmes ne sont pas des marchandises qui perdent leur valeur à cause du viol » et « Non à toutes les formes de violence ».
En outre, le18 juin 2018, un groupe de jeunes femmes et filles a traversé le quartier très fréquenté de Vali-e Asr à Téhéran en brandissant des pancartes sur lesquelles il était écrit : « Filles d'Iranchahr, brisons le silence » , « parler de viol n'est pas une honte », et « les victimes de viol ne doivent pas rester silencieuses ».
Source : Les droits de l’homme en Iran
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