Au cours des derniers jours, 4 suicides ont été répertoriés à Téhéran, Shiraz, Rafsanjan et Ahwaz, en Iran.
Jeudi 21 juin 2018, au matin, Saeed Gholampour, l'une des autorités judiciaires de la province de Fars, en Iran, a annoncé lors d'une conférence de presse qu'une élève de sixième s'était récemment suicidée. (Agence de presse officielle, ROKNA - 21 juin 2018)
Par ailleurs, les passagers d'une station de métro à Téhéran ont rapporté qu'une jeune femme s'était jetée sous un train le mercredi 20 juin 2018. Elle est décédée. L'incident s'est produit à la station de métro Shohada Square à Téhéran.
D'autres informations indiquent qu'une adolescente de 14 ans s'est suicidée, le lundi 18 juin, à Rafsanjan, l'une des villes de la province de Kerman, dans le sud de l'Iran.
Dans la nuit du dimanche 17 juin 2018, une femme de 35 ans s'est pendue et elle est morte chez elle dans le district de Dadshahr à Ahwaz, capitale de la province pétrolifère du Khouzistan, dans le sud-ouest de l'Iran.
Le fait que quatre femmes se soient suicidées à Téhéran, Shiraz, Rafsanjan et Ahwaz, ces derniers jours, est un exemple de la tendance croissante des suicides, en particulier chez les femmes, depuis l’annonce de la nouvelle année iranienne, qui a débuté le 21 mars.
Au moins 21 femmes iraniennes se sont suicidées en avril et en mai. Le taux de suicide chez les femmes iraniennes est le plus élevé du Moyen-Orient.
Les experts disent que la déception, le chômage, la pauvreté, les problèmes économiques, les doubles restrictions sur les femmes et leur répression quotidienne axé notamment sur le voile obligatoire ainsi que l'absence de soutien gouvernemental envers les femmes ont provoqué leur désespoir et par conséquent, un taux de suicide élevé parmi elles.
Saeed Gholampour a annoncé lors de sa conférence de presse que 348 personnes avaient été victimes de suicide seulement dans la province de Fars au cours de la dernière année iranienne. La plupart des victimes avaient entre 15 et 45 ans. Ce chiffre comprend à la fois les hommes et les femmes.
Source : CNRI, comité des femmes
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