Le lundi 18 juin, des centaines de fabricants de chaussures et leurs ouvriers ont fermé leurs magasins à Téhéran pour protester contre la politique dévastatrice du régime. Rassemblés sur l'avenue Bagh-e Sepahsalar, ils ont protesté contre les coûts élevés des matériaux, le chômage et la misère dans cette filière.
Les manifestants ont scandé : « Non au chômage ; non aux coûts élevés » ; « notre ennemi est ici, ils prétendent à tort que ce sont les États-Unis ». Ils portaient des pancartes affirmant : « Solidarité, soutien, nous sommes tous ensemble » ; « vive le courage des travailleurs et des agriculteurs ». La manifestation a commencé à 11 heures du matin et s'est poursuivie jusqu'à 16 heures. Les manifestants ont illustré le fléau de la pauvreté qui les touche en mettant des nappes vides sur la voie.
Des centaines d'universitaires à la retraite ont convergé de différentes provinces à Téhéran devant le ministère de l'Éducation. Ils ont protesté contre le non-paiement des pensions de l'année précédente. « Nous dénonçons tant d’injustice » ; « avec un détournement de fonds en moins et tous nos problèmes seront résolus », ont-ils scandé. A la fin du rassemblement, ils ont organisé des funérailles symboliques pour l'éducation nationale.
Les travailleurs de l’industrie du cuivre de Darreh Zar à Rafsanjan ont organisé un rassemblement pour protester contre les bas salaires, l'absence de sécurité d'emploi et le non-paiement de leurs salaires depuis plusieurs mois. Ils ont demandé des réponses à leurs doléances.
Des étudiants de la Faculté des sciences sociales de l'Université de Téhéran ont protesté contre les condamnations rendues contre plusieurs étudiants emprisonnés. Les professeurs de cette université se sont également joints aux manifestants qui portaient des pancartes affirmant : « Condoléances à l'université et aux étudiants » ; « Les sentences iniques contre les étudiants doivent être annulées. »
Un groupe d'avocats indépendants s'est réuni devant le Parlement pour protester contre un amendement ajouté à l'article 48 du Code de procédure pénale islamique. Le régime a décidé de refuser aux accusés de certains crimes, le droit de choisir un avocat. Sadegh Larijani, chef honni du pouvoir judiciaire, s’est en revanche arrogé le pouvoir de nommer des avocats commis d'office.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 19 juin 2018
Le 19 juin 2018
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