Les manifestations se sont étendues dans plusieurs villes notamment à Bandar Abbas, Shahriar, Karaj, Kashan, Qeshm, Chiraz, Kermanshah et Machhad
Les grèves et les manifestations des commerçants des bazars de Téhéran ont reçu un large soutien des habitants dans différentes secteurs de la ville. À Téhéran, le marché de Mirdamad, Chahar Sough et Qaisariyah, ainsi que les marchés de Shoush et Mowlavi ont rejoint la grève en protestation à la récession et à la chute dramatique du rial, entrainant une augmentation des prix. Les commerçants et les jeunes à Amir Kabir et Nazem al-Atebba ont également manifesté dans l’avenue Ray, où se situe le centre de vente de pièces automobiles.
Les manifestants qui étaient présents dans la plupart des rues centrales de Téhéran ont entonné : « Mort au dictateur » ; « mort à Khamenei » ; « mort au régime » ; « prenez garde au jour où nous serons armés » ; « réformateurs, conservateurs, le jeu est terminé. » Mais aussi : « Fini les prix élevés » ; « Notre ennemi est juste ici, ils mentent en disant c’est les États-Unis » ; « Nous fermons le bazar, nous allons libérer l’Iran. » Ou encore : « Les Iraniens mourront plutôt que d’accepter l’humiliation » ; « Nous mourrons en récupérant l’Iran » ; « Pourquoi ne faites-vous rien, l’Iran s’est transformé en Palestine » ; « N’ayez crainte, n’ayez crainte, nous sommes ensemble » ; etc.
Les forces répressives ont lancé l’assaut dans différentes parties de la ville et ont essayé de disperser les manifestants en tirant en l’air et en lançant des gaz lacrymogènes. Les jeunes courageux se sont défendus en lançant des pierres et des briques et en renvoyant les gaz lacrymogènes vers les agents répressifs. Ils ont mis le feu à des motos et des poubelles pour les bloquer devant le parlement du régime dans le square Baharestan à l’intersection d’Istanbul et de la rue Ferdowsi. Un jeune homme est mort d’un arrêt cardiaque suite à la violence des coups donnés par les forces anti-émeute. Plusieurs attaquants ont été punis et plusieurs kiosques de police ainsi que des motos de la police anti-émeute ont été brûlés.
Les grèves et manifestations se sont étendues à d’autres villes dont Bandar Abbas, Shahriar, Karaj, Kashan, Bandar Qeshm, Chiraz, Kermanshah et Machhad. Les manifestations à Bandar Abbas se sont transformées en affrontements et les manifestants ont brûlé des pneus pour neutraliser les gaz lacrymogènes.
Maryam Radjavi, présidente de la Résistance iranienne, a salué le soulèvement des commerçants et des jeunes à Téhéran et les autres villes du pays. Elle a appelé la population à soutenir les manifestants.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 25 juin 2018
Le 25 juin 2018
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