Par Mansoureh Galestan
Alors que les manifestations se poursuivent en Iran, la condamnation internationale de la répression du régime iranien contre les manifestants se poursuit également. Les Amis d'un Iran libre (FoFI), un intergroupe informel du Parlement européen qui a été créé en 2003 et qui bénéficie du soutien actif de nombreux eurodéputés de divers groupes politiques, publient une déclaration à cet égard appelant à « mettre un terme à la répression violente contre les manifestants en Iran avec des centaines de morts, des milliers de blessés et des milliers d'autres arrêtés ».
« Vendredi soir, le 15 novembre 2019, les villes iraniennes ont été le théâtre de manifestations contre le triplement du prix de l'essence. Jusqu'à présent, les manifestations se sont étendues à plus de 176 villes et 31 provinces à travers l'Iran. La population scandait des slogans tels que : « A bas Rohani », « A bas Khamenei », « A bas le Dictateur », « Nous n'aurons de repos que lorsque nous aurons acquis nos droits. »
Le Guide Suprême, l’Ayatollah Ali Khamenei, a ordonné aux Gardiens de la révolution (pasdaran) et autres forces de sécurité d'ouvrir le feu sur les manifestants dans différentes villes. Le nombre de personnes tuées ne cesse d'augmenter. » Voici un extrait de la déclaration de l'AIF :
« Des rapports en provenance d'Iran indiquent qu'au moins 450 manifestants ont été tués à Téhéran, Shiraz, Ispahan, Tabriz, Ahvaz, Sirjan, Behbahan, Shahryar, Khorramshahr, Marivan... et des milliers ont été blessés, beaucoup sont dans des conditions critiques. Cependant, les protestations se poursuivent dans tout l'Iran. »
La déclaration se termine par un soutien au chef de l'opposition iranienne et un appel à l'UE pour qu'elle se range du côté du peuple iranien :
« Nous soutenons l'appel de Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne, qui a qualifié ce soulèvement de ‘soulèvement pour mettre fin à 40 ans de dictature et de terrorisme en Iran’. Les dirigeants du régime doivent faire face à la justice pour crime contre l'humanité. »
Le silence et l’inaction de la communauté internationale sont inacceptables. Le conseil de sécurité de l’ONU doit annoncer que le fascisme religieux au pouvoir en #Iran est en train de commettre un crime contre l’humanité. #IranProtests #NoImpunity4Mullahs
C'est un soulèvement pour mettre fin à 40 ans de dictature et de terrorisme en #Iran. Les dirigeants du régime doivent être traduits en justice #IranProtests maryam-rajavi.com/fr/item/maryam …
200 personnes parlent à ce sujet
C'est un soulèvement pour mettre fin à 40 ans de dictature et de terrorisme en #Iran. Les dirigeants du régime doivent être traduits en justice #IranProtestshttps://t.co/iJBE1vHgCe pic.twitter.com/Sq7J4L3uK2— Maryam Radjavi (@Maryam_Rajavi_F) November 18, 2019
« Nous exhortons l'Union européenne et ses Etats membres à soutenir le peuple iranien dans son désir de vivre dans la liberté et la démocratie et à prendre des mesures urgentes pour mettre fin à la répression violente des manifestants.
« Nous appelons les chefs d'État ou de gouvernement de l'UE et le Haut Représentant de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité à condamner fermement la répression des manifestants, à libérer tous les détenus et à soutenir le soulèvement du peuple iranien pour un Iran libre et démocratique. »
Le 1er décembre 2019, le Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) a publié une déclaration concernant le nombre de personnes tuées par les forces de sécurité du régime. La déclaration indique que l'Organisation des Moudjahidine du Peuple d'Iran (OMPI-MEK) a rapporté que plus de 600 personnes ont été tuées lors du soulèvement. L’OMPI a déjà publié les noms de 194 victimes.
Voici un extrait du communiqué du CNRI : « Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne, a appelé la communauté internationale à prendre des mesures urgente pour arrêter le massacre et la répression en Iran. Elle a exhorté l’ONU à envoyer immédiatement des missions d’enquête pour découvrir l’ampleur du crime contre l’humanité commis par le régime et pour voir les personnes détenues. Le guide suprême des mollahs doit être traduit en justice pour crimes contre l’humanité. Le silence et l’inaction non seulement constituent une violation des principes des droits humains, mais encouragent aussi la dictature religieuse à poursuivre ses crimes et à les propager dans le reste de la région. »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire