L'agence de presse officielle ROKNA a rendu compte des arrestations en Iran de 60 hommes et femmes qui participaient à une soirée mixte organisée dans un village de Khoshk-e Bijar, au cours de laquelle ils dansaient. Selon les informations les fêtards ont été déférés devant les autorités judiciaires iraniennes.
Le régime s’en prend régulièrement aux fêtes privées mixtes dans le pays et arrête les fêtards dans un mépris total de la vie privée de ses citoyens pour tenter de réprimer les « influences corruptrices ».
Au cours de l'année écoulée, des centaines de personnes ont été arrêtées dans des fêtes privées mixtes.
Les forces de sécurité de l'État ont pris d'assaut trois soirées mixtes dans la ville de Sari, dans le nord du pays, en août 2019 et ont arrêté 35 jeunes hommes et femmes.
Avant cela, les médias officiels iraniens ont déclaré que 52 personnes ont été arrêtées le 24 août dans une fête mixte à Sari.
Selon d’autres informations, la police iranienne a brièvement placé en détention deux diplomates européens lors d'une fête mixte, a rapporté le 1er juin l'agence de presse officielle, Ryn Tasnim.
Les diplomates britannique et néerlandais ont été libérés le jour même après avoir été identifiés comme étant des autorités étrangères. Tasnim a déclaré que la fête dans la capitale, Téhéran, a rassemblé plusieurs hommes et femmes.
Source : Iran HRM
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