CNRI Femmes – de nouvelles plaintes ont été déposées par les pasdarans et les autorités carcérales contre la prisonnière politique Atena Daemi en Iran.
La militante contre la peine de mort a été jugée dimanche 26 janvier 2019 à la branche 3 du parquet d’Evine, dirigé par l’enquêteur Allahyari.
Atena Daemi a été accusée de collusion et de rassemblement contre la sécurité nationale pour avoir « fait une célébration pendant les heures de silence de la prison le 11 novembre 2019 pendant le mois sacré de Moharram ; avoir publié une déclaration contre la peine de mort le 8 octobre 2019 ; avoir publié une déclaration avec 17 autres détenues sur l’appel à la justice des mères emprisonnées le 8 novembre 2019 ; avoir tenu un sit-in devant le bureau de la prison pendant plusieurs heures pour avoir protesté contre le refus de visites familiales et avoir exigé d’en connaître la raison tout en étant soutenue par 21 de ses détenues ; pour avoir insulté et accusé les gardiens de prison de la priver de visites familiales le 2 novembre 2019 ; pour avoir participé à un sit-in le 21 décembre 2019 avec 7 autres détenues ; et pour avoir forcé ses codétenues à faire passer ses déclarations hors de la prison.”
Menaces lors de la séance d’interrogatoire
La prisonnière politique a été menacée lors de son procès le 26 janvier 2020 d’être éloignée dans la prison d’une ville lointaine.
Outre la responsable du quartier des femmes, Faezeh Abdolhamidieh, 17 membres du personnel du quartier des femmes ont témoigné contre Mme Daemi.
Les nouvelles poursuites contre Mme Daemi ont été engagées alors qu’elle n’a pas pu rencontrer son avocat depuis la précédente affaire.
Elle a été informée verbalement de l’interdiction des visites de sa famille il y a 11 mois, mais pas par écrit.
Commentaires de son père
M. Hossein Daemi, le père de Mme Daemi, a déclaré ce qui suit à propos de sa fille : « Ils ne nous ont pas permis de rendre visite à Atena. Nous l’avons vue à son retour du parquet d’Evin. La condition physique de ma fille n’est pas bonne. Mais elle a un bon moral et une forte volonté. Tant que je suis en vie, je continuerai à être sa voix et je dénoncerai l’oppresseur ».
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