Les grévistes souffrent de conditions de travail insupportables, notamment dans la chaleur extrême, et des conditions de vie les plus difficiles. Ils n’ont pas de sécurité d’emploi. Les contrats qui leur sont imposés sont temporaires et ne sont pas couverts par l’assurance maladie et ni les pensions de retraite. L’employeur peut les licencier à tout moment. Leurs salaires sont plusieurs fois inférieurs au seuil de pauvreté, et ces salaires de misère n’ont pas été payés depuis plusieurs mois.
Les autorités du régime et les sous-traitants, qui sont principalement affiliés aux gardiens de la révolution et à d’autres organes du pouvoir, tentent de faire pression sur les travailleurs, de les menacer, de les corrompre, ou de faire de fausses promesses et de verser une petite partie des salaires et indemnités d’un groupe de grévistes et de créer des divisions pour briser la grève. Cependant, les grévistes ont insisté sur la poursuite du mouvement jusqu’à ce que toutes leurs revendications soient satisfaites. L’expérience de promesses vides est le prélude à de nouvelles menaces et répression si la grève se poursuit.
D’autre part, les manifestations et des grèves touchent désormais le secteur ferroviaire. Les cheminots du chemin de Traverse à Karadj ont déclenché une grève le 12 août pour réclamer leurs salaires impayés depuis des mois. Les travailleurs disent que leurs familles ont faim et qu’ils n’ont même pas d’argent pour acheter du pain. Les cheminots du Khorassan ont également cessé le travail aujourd’hui. De plus, les cheminots de Téhéran se sont rassemblés aujourd’hui devant le siège de leur société pour exiger le paiement des arriérés de salaires et des indemnités.
Les travailleurs de la canne à sucre de Haft-Tappeh ont également annoncé leur 60e jour de grève en se rassemblant dans la ville de Suze. Ils continueront à protester et à faire grève jusqu’à ce que leurs revendications soient satisfaites.
Saluant la persévérance des grévistes qui défendent leurs droits fondamentaux Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a de nouveau appelé la population, en particulier les jeunes, à soutenir les grévistes.
Mme Radjavi a souligné que tant que le système médiéval de la dictature religieuse sera en place, la pauvreté, le chômage et l’inflation augmenteront. Les droits des travailleurs et du peuple iranien en général ne pourront être obtenus qu’avec le renversement de ce régime et l’instauration de la démocratie et de la souveraineté populaire.
Mme Radjavi a appelé l’Organisation internationale du travail, les syndicats et les défenseurs des droits des travailleurs à condamner les politiques anti-ouvrières du régime clérical et à soutenir les grèves et les manifestations des travailleurs iraniens opprimés.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 13 aout 2020
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire