Ces derniers jours, des officiels et des entrepreneurs, généralement affiliés aux pasdarans et à d’autres organes gouvernementaux, ont tenté de ramener certains travailleurs au travail avec de vaines promesses, en versant une petite partie des salaires, pour briser la grève à l’échelle nationale. Mais les travailleurs, en maintenant l’unité et la solidarité dans 54 centres du secteur pétrolier, gazier et pétrochimique, ont insisté pour continuer la grève jusqu’à ce que toutes leurs revendications soient satisfaites.
Egalement ce samedi 15 août, un groupe de retraités des centres de 12 provinces (Téhéran, Ispahan, Ahwaz, Tabriz, Racht, Karadj, Machad, Sari, Sanandaj, Kermanchah, Bojnourd et Ilam) s’est réuni devant le Bureau de la sécurité sociale. Ils ont protesté contre leurs conditions de vie. Sur leurs bannières, ils ont appelé à la fin de la discrimination à leur égard et ont écrit que les politiques gouvernementales ont rendu les pauvres encore plus pauvres et les riches encore plus riches.
De leur côté, les travailleurs du complexe industriel de la canne à sucre de Haft Tappeh ont mené leur 62e jour de grève dans la ville de Suze. Les travailleurs de Hepco dans la ville d’Arak ont eux aussi poursuivi leurs protestations, exigeant des mois de salaires impayés et le lancement de la production dans le complexe industriel, qui a été fermé après avoir été remis à des prédateurs affiliés au pouvoir sous couvert de privatisation.
Par ailleurs, la grève et les protestations des cheminots, débutées le 14 août, se poursuivent dans des villes comme Téhéran, Machad, Karadj, Chahroud et Andimechk.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 15 aout 2020
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