Grèves dans les raffineries d’Iran en raison de la dureté des conditions de travail

Saluant les travailleurs en grève, Maryam Radjavi en appelle au soutien général pour qu’ils recouvrent leurs droits

Le samedi 1er août 2020, les salariés des raffineries d'Abadan et de Mahshahr, de la raffinerie de pétrole lourd de Qeshm, de la raffinerie pétrochimique Parsian à Lamard-e Fars et des phases 22 et 24 de Pars sud à Kangan (Bouchehr), se sont mis en grève. Ils protestent contre les dures conditions de travail, le manque d'un minimum de moyens de sécurité et d’aide sociale et pour réclamer leurs salaires et indemnités impayés depuis des mois.

Dans un communiqué les salariés dénoncent les briseurs de grève, et affirment que leurs noms seront rendus publics lors du prochain cycle de lutte sociale.

Le 29 juillet également, les salariés du champ pétrolier Azadegan du nord, ont débrayé pour protester contre les bas salaires. La grève est intervenue après que le directeur général ait menacé de faire des licenciements.

Saluant les grévistes des raffineries d'Abadan, Qeshm, Parsian, Lamard, Mahshahr et Pars Sud, Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a souligné que les travailleurs opprimés s'étaient levés pour reprendre leurs droits pillés par le régime clérical.

Mme Radjavi a rappellé qu’avec des contrats injustes, le régime exploitent les travailleurs et ne leur verse pas leurs salaires de misère. Par contre il dilapide les richesses du pays dans ses projets nucléaires, balistiques et terroristes, ou les transfèrent sur les comptes bancaires de ses agents et de leurs familles à l'étranger.

Mme Radjavi a appelé au soutien général pour que les salariés qui protestent et font grève recouvrent leur droits piétinnés.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 1er aout 2020