mardi 11 août 2020

La manifestante Fatemeh Davand entame sa pleine de 5 ans de prison en Iran

 Mme Davand est condamnée à 30 coups de fouet et 65 mois de prison pour avoir participé aux manifestations de novembre 2019

CNRI femmes – Une manifestante iranienne, Mme Fatemeh Davand, a été incarcérée à la prison centrale d’Oroumieh le 6 août 2020, afin d’entamer sa peine de prison pour avoir participé aux manifestations de Boukan en novembre 2019.

Mme Davand avait été arrêtée lors des manifestations de novembre 2019 et condamnée à cinq ans et cinq mois et 30 coups de fouet par le tribunal révolutionnaire de Boukan, dans le Kurdistan iranien.

Mme Davand est âgée de 42 ans et a trois enfants.

Le 6 février 2020, elle a été condamnée à cinq mois de prison et à 30 coups de fouet pour avoir « troublé l’ordre et le calme publics en participant à des émeutes » et pour avoir « retiré son voile ».

Le 12 mai 2020, Mme Davand a été jugée par la première branche du tribunal révolutionnaire de Mahabad pour « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale ». Fin juin, le tribunal a prononcé une peine de 5 ans de prison et a informé son avocat.

Au total, Fatemeh Davand est condamné à 5 ans et 5 mois de prison et à 30 coups de fouet.

Après avoir été arrêtée lors des manifestations de novembre, elle a été libérée temporairement de la prison centrale d’Oroumieh, le 25 mars 2020, moyennant une caution d’un milliard de tomans.

Amnesty International a posté un tweet le 6 août, disant que « la Kurde iranienne Fatemeh Davand a été emprisonnée après un procès inéquitable qui a utilisé des « aveux » qu’elle aurait faits sous la torture et d’autres mauvais traitements pour la condamner ».

Amnesty a exhorté les autorités iraniennes à libérer Mme Davand « car elle a été emprisonnée sur la base de l’exercice pacifique de ses droits à la liberté de réunion pacifique et des « aveux » forcés qu’elle aurait faits sous la torture ».

Au moins 400 femmes faisaient partie des 1 500 personnes qui ont été tuées par les forces de sécurité et de renseignement du régime iranien et des agents en civil lors des manifestations de novembre 2019. Au moins 12 000 autres ont été arrêtées et emprisonnées pendant les manifestations nationales

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