En d’autres termes, le peuple libanais a donné la priorité au nettoyage du sphère politique et à l’élimination des politiciens corrompus inféodés au régime iranien, par rapport à toute autre action, même le nettoyage de la ville elle-même. Les manifestations populaires ont forcé le gouvernement à démissionner, et maintenant les gens demandent la dissolution du parlement.
Pendant 40 ans, le régime iranien a utilisé les ressources du peuple iranien pour exporter le terrorisme à l’étranger en finançant des groupes terroristes comme le Hezbollah. Le régime des mollahs a qualifié le Liban, l’Irak, la Syrie et le Yémen comme sa profondeur stratégique, car sa stratégie est l’exportation du khomeynisme dans la région.
Qassem Soleimani, le commandant éliminé de la Force extraterritoriale Qods des Gardiens de la révolution (CGRI), a joué un rôle clé dans la mise en œuvre de la domination du régime dans la région par le biais de groupes mandataires.
L’élimination de Soleimani a porté un coup dur à la machine belliciste du régime et l’a fragilisée. Les soulèvements actuels en Irak et au Liban, alors que le régime est soumis à une pression accrue pour ses activités illicites, ont secoué sa soi-disant «profondeur stratégique».
Le quotidien d’État Aftab-e Yazd a évoqué le début d’un processus d’expulsion du régime iranien du Liban et a écrit: «La République islamique d’Iran n’a pas été invitée à assister à la conférence, qui s’est tenue virtuellement à l’initiative de la France, et avec la participation de pays arabes et non arabes. Les experts conviennent qu’après l’explosion les incidents vont dans le sens de l’affaiblissement du Hezbollah. »
Le quotidien Resalat, dans un article intitulé « Une menace plus grande que l’explosion de Beyrouth», a écrit: «Les nouvelles du Liban sont inquiétantes. Certains groupes se sont organisés et ont attaqué des bâtiments gouvernementaux, tels que le ministère des Affaires étrangères et le Parlement et les ont vandalisés. Ces troubles intérieurs, qui évolueront progressivement dans une direction spécifique, ne sont pas normal. »
La direction spécifique signifie la fin du terrorisme du régime et des actes de déstabilisation dans la région.
Le soulèvement du peuple de Beyrouth et le début de l’effondrement de l’influence du régime au Liban ont également eu un effet motivant sur les Iraquiens qui protestent contre l’ingérence du régime iranien en Irak depuis octobre dernier.
Dans un communiqué, le Comité d’organisation de la Révolution d’octobre irakienne a exprimé sa solidarité avec le peuple libanais: «L’explosion à Beyrouth est celle des agents corrompus des mollahs pervers qui les soutiennent en Iran et les milices qui font avancer les plans du régime iranien pour contrôler les capitales du monde arabe. Le communiqué ajoute : « L’objectif commun de la lutte des peuples libanais et irakien… est la reconquête de la patrie et de la souveraineté populaire.»
Ainsi, le soulèvement libanais accélère le processus de balayage du régime iranien d’Irak. Ali Bigdeli, l’un des experts du régime, a déclaré le 30 novembre 2019 dans le quotidien Jahan-e Sanat: «Les récents incidents en Irak envoient des messages différents. Pourtant, le message le plus important est adressé à l’Iran. Si cette crise continue en Irak, l’Iran recevra des messages plus décevants. »
L’isolement international croissant du régime iranien ainsi que les soulèvements dans ces pays resserrent le nœud coulant autour du cou du régime et le poussent davantage dans une recul stratégique.
Les manifestations en Irak, en Syrie et au Liban vont dans le sens des manifestations nationales en Iran de novembre dernier, qui ont ébranlé les fondations du régime.
Il est temps pour la communauté internationale de reconnaître le droit du peuple iranien à la résistance, de renverser ce régime et de mettre fin au terrorisme des mollahs en soutenant les soulèvements en Irak et au Liban et en créant un front international et uni contre le terrorisme iranien.
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