CSDHI – Le tribunal pénal de Téhéran a condamné hier deux ressortissants chinois à des coups de fouet, entre autres punitions.
L’Iran fouette deux ressortissants chinois
Selon le site Internet du Club des jeunes journalistes, leur avocat, Mehdi Azizizadeh, a déclaré que la justice iranienne a condamné ses clients à des coups de fouet, à la prison et à des amendes lors des premiers procès. Il a ajouté que la sentence n’était pas définitive. Ils vont faire appel. Les agents iraniens ont placé les deux hommes en détention pour avoir publié sur les médias sociaux des vidéos de leurs relations avec de jeunes Iraniennes.
Il ne s’agit pas d’un cas isolé.
Hier, les agents judiciaires iraniens ont tué un jeune prisonnier après l’avoir fouetté pour consommation d’alcool dans la ville d’Ahar, dans le nord-ouest de l’Iran. Hadi Attazadeh est décédé quelques heures après avoir été fouetté en guise de punition. Des images de ses funérailles et des séquences montrant les marques de son dos fouetté ont également été publiées.
L’utilisation par l’Iran de châtiments dégradants et de la torture
Le régime iranien est l’un des rares États qui recourt encore à des châtiments dégradants. Pourtant, toutes les conventions internationales relatives aux droits civils et politiques ont interdit le recours à des châtiments inhumains. L’exécution et la flagellation en font partie.
La flagellation est régulièrement infligée par le régime à ses opposants politiques, y compris les manifestants et les dissidents. Plus de 100 « délits » sont passibles de flagellation en vertu de la loi iranienne. Ces délits comprennent le vol, les agressions, le vandalisme, la diffamation, les relations extraconjugales et la fraude. Elles couvrent également des actes qu’on ne devrait pas criminaliser. L’adultère, les relations intimes entre hommes et femmes non mariés, l' »atteinte aux bonnes mœurs » et les relations sexuelles consenties entre personnes du même sexe, en font partie.
Source : Iran News Wire
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