Suite à la publication du rapport du Secrétaire général de l’ONU sur les graves violations des droits humains en Iran à la 76e session de l’Assemblée générale, Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a déclaré : Le rapport du Secrétaire général a fourni à la plus haute instance du monde un aperçu des faits concernant la violation inimaginable des droits humains par le fascisme religieux.
Le peuple iranien et sa Résistance veulent saisir le Conseil de sécurité de l’ONU du dossier des violations des droits humains commises par ce régime et faire juger pour crimes contre l’humanité et génocide Khamenei, Raïssi, Ejeï et d’autres responsables de quatre décennies de crimes, notamment le massacre de prisonniers politiques en 1988. L’Assemblée générale de l’ONU ne doit pas recevoir Raïssi à sa prochaine session.
Mme Radjavi a ajouté que le régime iranien, qui est le premier violateur des droits humains, l’un des principaux sponsors du terrorisme et la première menace pour la paix et la sécurité dans le monde, doit être soumis à des sanctions internationales en vertu du chapitre VII de la Charte des Nations Unies.
Dans son rapport, le Secrétaire général se dit préoccupé «par les poursuites engagées contre des manifestants à la suite des manifestations de novembre 2019, sachant que des enquêtes pénales ont été engagées contre au moins 500 personnes, et par les informations selon lesquelles des traitements inhumains et des actes de torture auraient été infligés à des personnes pour leur faire avouer des liens avec des groupes d’opposition ou des gouvernements étrangers » et par « la violation des droits et normes en matière de procès équitables devant les tribunaux révolutionnaires, compte tenu des accusations de moharebeh, crime passible de la peine de mort».
Le rapport souligne que « les manifestantes et manifestants, les défenseuses et défenseurs des droits humains, les avocates et avocats et les actrices et acteurs de la société civile continuent de subir des actes d’intimidation et restent exposés à la détention arbitraire et à des poursuites pénales, qui aboutissent dans certains cas à une condamnation à mort. Les femmes et les minorités font l’objet de pratiques discriminatoires bien ancrées. »
Faisant référence à l’épidémie du Covid-19 dans les prisons surpeuplées en Iran, le Secrétaire général dans son rapport est préoccupé par l’absence de plan mise en liberté provisoire, en raison du coronavirus, pour des groupes de prisonniers, notamment des prisonniers politiques, des manifestants arrêtés, les avocats et les défenseurs des droits humains. Se référant aux cas d’impunité des responsables du régime, le rapport met en avant à propos de violations anciennes « une série de mesures qui ont été signalées et dont l’objectif serait de détruire les preuves de l’exécution de dissidents politiques à cette époque (1988) ainsi que de harceler et de poursuivre au pénal les familles des victimes qui exigent que la vérité soit faite et que les responsabilités, établies [sur ces exécutions] ».
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 3 septembre 2021
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