Selon le rapport de l’Iran Human Rights Monitor (Iran HRM), citant IRNA, suite à la publication de posts liés à la mort de Raïssi, le chef de la Cyber Police en Iran a annoncé l’ouverture de procédures judiciaires contre 35 citoyens et leur convocation devant les autorités judiciaires. En outre, dans la seule province de Kerman, le procureur de la province a annoncé la convocation de huit citoyens devant les autorités judiciaires à la suite de la publication de messages liés à la mort de Raïssi.
En plus de ces convocations, plusieurs citoyens iraniens ont également été arrêtés. Le chef de la cyberpolice de la province de Téhéran-Ouest a annoncé la convocation et l’arrestation d’un citoyen de Téhéran pour avoir « publié un contenu insultant » sur sa page Instagram. Ali Reihani Kajvar, un citoyen de Tabriz, a été arrêté et transféré à la prison de Tabriz suite à sa réaction et à la publication de posts liés à la mort de Raïssi.
Arsalan Nik, un résident de Lahijan, a été convoqué par les services de renseignement du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) et, après s’être rendu dans cette institution, il a été placé en détention. Maryam Dolatabadi, une résidente de Sabzevar, qui a été arrêtée pour avoir publié des articles liés à l’accident d’hélicoptère impliquant Raïssi, est toujours en détention bien que quatre jours se soient écoulés, et sa famille n’est pas au courant de son état actuel. En outre, selon l’agence de presse Mehr, les forces de sécurité de l’État de la province du Golestan ont annoncé l’arrestation de deux citoyens de la province pour avoir « publié des contenus insultants ».
Mohammad Ardeshir Khamoushi, un résident de Bakhsharz, a été convoqué au bureau des renseignements de cette ville le 22 mai 2024. Manijeh Mouzeh, traductrice et journaliste, a dû faire face à l’ouverture d’une procédure judiciaire devant la Cour de la culture et des médias.
Selon les statistiques annoncées par la cyberpolice iranienne ces derniers jours, 53 personnes ont été convoquées et détenues pour avoir publié des articles liés à la mort de Raïssi. Toutefois, il convient de noter que le système judiciaire iranien ne divulgue souvent pas les arrestations et que ces détentions sont effectuées en silence, sans couverture médiatique. Le nombre réel d’arrestations est probablement beaucoup plus élevé.
Source : Iran HRM/CSDHI
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