Accusations et procédures administratives
Selon les informations disponibles, le comité des infractions administratives des employés de la province a accusé Somayeh Akhtarshomar de plusieurs infractions, dont les suivantes
1. Publication de contenu offensant : Elle aurait diffusé du matériel offensant et de fausses nouvelles contre le régime clérical.
2. Adhésion aux canaux du syndicat des enseignants en ligne : Akhtarshomar a été accusée de participer activement à des canaux illégaux de syndicats d’enseignants dans des espaces virtuels.
3. Contenu provocateur : L’enseignant aurait publié des contenus provocateurs sur les canaux syndicaux des enseignants de Marivan et Sarv Abad et des éducateurs iraniens.
4. Conception de questions d’examen liées au soulèvement de 2022 en Iran : Son implication dans la création de questions d’examen liées au soulèvement de 2022 en Iran a également été citée.
5. Soutien aux groupes d’opposition kurdes : Mme Akhtarshomar a été accusée de soutenir des groupes d’opposition kurdes qui critiquent le régime iranien.
6. Affichage de photos sans hijab : Le département de l’éducation de Marivan l’a accusée de partager des photos d’elle sans porter de hijab, ce qui constitue une violation du code vestimentaire obligatoire.
7. Photos d’élèves sans hijab : Mme Akhtarshomar aurait posté des images de ses élèves sans hijab, ce qui a contribué à renforcer les accusations portées contre elle.
8. Enfant portant des vêtements kurdes : En outre, elle a été accusée d’avoir posté des photos de son enfant portant des vêtements associés aux partis d’opposition kurdes.
Le département de l’éducation de Marivan a soumis ces allégations au comité des violations administratives. Le 13 janvier, le comité a inculpé Somayeh Akhtarshomar et, le 17 mars, il a décidé de la démettre de ses fonctions d’enseignante.
Antécédents personnels
Née en juin 1987, Somayeh Akhtarshomar est mariée et titulaire d’une licence. Son cas met en lumière les difficultés auxquelles sont confrontés les éducateurs en Iran et soulève des questions sur les droits de la défense et l’équité des procédures administratives.
Source : CNRI Femmes
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