L’approbation de cette mesure marque un effort renouvelé de la part des députés canadiens pour reconnaître officiellement le CGRI comme entité terroriste, après de précédentes tentatives infructueuses. Tous les membres de la Chambre des communes canadienne ont soutenu la motion, affichant un rare consensus bipartisan sur la question.
Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a félicité le Parlement canadien pour sa décision. Elle a exhorté le gouvernement canadien à mettre rapidement en œuvre la résolution, soulignant la nécessité de faire face aux actions néfastes des pasdaran, qu’elle a qualifié de « ténèbres de la tyrannie et du crime ».
Mme Radjavi a également appelé l’Union européenne et ses États membres à ne plus tarder et à mettre en œuvre la décision du Parlement européen concernant la désignation terroriste du CGRI.
En outre, la présidente-élu du CNRI a exhorté des pays comme le Royaume-Uni, l’Australie et d’autres pays du Commonwealth à s’abstenir de tergiverser et de prendre des mesures décisives contre le CGRI et le ministère iranien du Renseignement (Vevak). Elle a souligné la nécessité d’expulser les agents et mercenaires associés au CGRI des pays européens et nord-américains, affirmant que de telles mesures sont essentielles pour sauvegarder les droits du peuple iranien et des défenseurs de la liberté.
Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a fait face à des pressions croissantes pour réagir à la menace du CGRI. Cependant, malgré les engagements antérieurs à agir, les mesures concrètes de la part du gouvernement canadien ne se sont pas encore concrétisées.
Dans une déclaration publiée à la suite du vote parlementaire, le Parti conservateur canadien a souligné l’importance de la décision, exhortant le premier ministre Trudeau à tenir ses promesses et à se tenir aux côtés des Iraniens au Canada et dans le monde.
Source:NCRI
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