Le 13 octobre 2022, il a été arrêté par les forces de sécurité alors qu’il rentrait chez lui après avoir quitté l’hôpital de Zahedan.
Le pouvoir judiciaire du régime iranien a accusé le Dr Ebrahim Rigi de « mener une guerre contre le régime ». Le 1er janvier 2023, il a été libéré sous caution, mais le 22 février 2023, vers 16h30, deux agents du régime ont arrêté le Dr Ebrahim Rigi dans la rue Karimpur à Zahedan et l’ont emmené au poste de police 12 dans le district de Baath. Il a été battu et est mort sous la torture.
Le prix du courage : Le combat du Dr Ebrahim Rigi pour la justice
Le juge de la section spéciale des homicides, le juge de garde et le médecin légiste ont confirmé qu’Ibrahim a été tué à la suite de l’agression qui a eu lieu au poste de police 12, car les vêtements du Dr Rigi ont été déchirés pendant qu’il était battu.
Le Dr. Ebrahim Rigi, un noble médecin baloutche, a écrit après que les pasdarans ont attaqué les manifestants à Zahedan lors de ce que l’on appelle aujourd’hui le « vendredi sanglant » : « Le 30 septembre ne sera jamais oublié par un Iranien ou un Baloutche. Un incident est aussi terrible que les cœurs brisés des mères en deuil, aussi terrible que les cœurs brisés des familles de Khodanour, de Mahsa Amini et des autres victimes…
Je ne savais pas qu’aider les blessés et critiquer le meurtre de nos frères et sœurs était un péché… mais mes chers, sachez que même la mort, même mon exécution, n’a plus d’importance pour moi.
Comme je suis mort plusieurs fois dans ce pays, ils m’ont fait de nombreuses suggestions pour mon départ du pays. Ils m’ont envoyé des messages du monde entier, mais je ne quitterai pas ma ville. « Son corps a été enterré le vendredi 5 février dans le mausolée de Muhammad Rasulullah, à Zahedan.
À la mémoire du Dr Ebrahim Rigi : un martyr des droits de l’homme
Ebrahim Rigi a laissé une note, probablement écrite alors qu’il était dans la prison de Zahedan. Il y écrit : « Nous avons l’habitude de mourir debout ».
Source : CSDHI
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