Le hijab reste un prétexte pour contrôler le régime, réprimer la dissidence et maintenir le pouvoir.
Un membre du parlement des mollahs a déclaré que toutes les caméras de vidéosurveillance des bureaux gouvernementaux et privés seraient reliées aux forces de sécurité de l’État. Cette mesure vise à faciliter l’identification minutieuse des femmes qui enlèvent leur hijab dans les espaces publics.
Amirhossein Bankipour, membre du parlement du régime, a fait cette annonce concernant le projet de loi sur le hijab et la chasteté.
Lors d’un discours couvert par les médias d’État, Amirhossein Bankipour a déclaré : “Notre solution culturelle dans ce projet de loi est à long terme, tandis que nos solutions économiques servent de mesures auxiliaires à moyen terme. Nous avons classé les sanctions en conséquence. Le niveau de sanction le plus bas consiste à infliger une amende aux passants et aux personnes qui enlèvent leur hijab dans les espaces virtuels. Pour une première infraction, une amende d’un million et demi de tomans avec sursis est imposée. En cas de récidive filmée par les caméras, l’amende passe à 3 millions de tomans, en plus de l’amende initiale de 1,5 million, soit un total de 4,5 millions de tomans. Cette amende doit être réglée dans un délai de 3 semaines. Afin d’assurer une identification complète des individus, toutes les caméras de vidéosurveillance des magasins et des bureaux seront reliées au SSF”. (Site Internet gouvernemental Entekhab.ir, 5 mai 2024)
Il a ajouté : “En vertu de la loi sur le hijab et la chasteté, nous avons stipulé que toutes les institutions gouvernementales et privées doivent mettre leurs caméras de vidéosurveillance à la disposition du SSF. Dans cette législation, le ministère de l’industrie, des mines et du commerce, le ministère de l’économie et les municipalités assument la plus grande responsabilité.
Bankipour a souligné que “les patrouilles d’orientation et le plan Noor (lumière) continueront d’être appliqués conformément à la loi précédente. Lorsque le projet de loi sur le hijab et la chasteté entrera en vigueur, le SSF disposera d’une autorité considérablement élargie.”
Au cours de son intervention, M. Bankipour a explicitement déclaré que leur “objectif ultime” était de “garantir la sécurité des villes”.
Il a déclaré : “Pour garantir la sécurité globale de nos villes, nous avons stipulé dans cette loi que tous les systèmes doivent fournir leurs caméras de télévision en circuit fermé au SSF. Ainsi, tous les types de délits, qu’il s’agisse de vols ou d’autres problèmes, peuvent être surveillés efficacement par le SSF. En outre, nous renforçons les capacités du SSF en l’équipant de caméras supplémentaires”. (Khabaronline.ir, 5 mai 2024)
Comme l’année précédente, le régime clérical a échoué dans sa campagne brutale visant à imposer le hijab aux femmes et aux jeunes filles iraniennes. Le 23 avril, le commandement des forces de sécurité de l’État (SSF), la force de police oppressive du régime, avait déjà annoncé que le “plan lumière” passerait à des méthodes basées sur l’intelligence artificielle.
La Commission des femmes du CNRI condamne fermement les tentatives désespérées du régime clérical de réprimer les femmes, sous prétexte de lutter contre le port abusif du voile, dans le but de contrecarrer d’éventuels soulèvements. Nous appelons les défenseurs des droits de l’homme et des droits des femmes à dénoncer les atrocités commises par le régime clérical et à plaider pour son exclusion de la communauté internationale.
Source: CNRI Femmes
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