Razieh, 33 ans, avait tué ses 2 jeunes enfants, âgés de 8 et 4 ans, il y a huit ans, en 2016, parce qu’elle ne pouvait pas les nourrir. Elle s’est ensuite taillé le poignet pour mettre fin à ses jours, mais elle a été sauvée par sa sœur.
Au moins deux tiers de la population iranienne vit sous le seuil de pauvreté, et beaucoup vivent sous ce que l’on appelle le “seuil de la mort”.
Razieh est la 7ème femme exécutée en 2024.
Selon les informations compilées par la Commission des femmes du Conseil national de la Résistance iranienne, avec l’exécution de Razieh, le nombre de femmes exécutées en Iran depuis 2007 s’élève à 237.
Le régime iranien a de nouveau intensifié la vague d’exécutions en Iran, craignant un nouveau soulèvement potentiel.
Recordman des exécutions de femmes
Le régime iranien est le premier détenteur du record mondial d’exécutions de femmes.
Aucun gouvernement au monde n’a exécuté autant de femmes. Cette liste ne tient pas compte des dizaines de milliers de femmes exécutées en Iran pour des motifs politiques.
La Commission des femmes du NCRI a déjà mentionné que de nombreuses femmes exécutées par le régime des mollahs étaient elles-mêmes victimes de violences domestiques à l’encontre des femmes et avaient agi en état de légitime défense.
En moyenne, 15 femmes ont été exécutées chaque année sous l’ancien gouvernement iranien.
Cependant, 26 femmes ont été exécutées sous le gouvernement Raïssi en 2023, soit 11 de plus que la moyenne précédente.
La Commission des femmes du CNRI appelle les Nations unies, l’Union européenne et les autres organisations internationales concernées à prendre des mesures urgentes pour sauver la vie des condamnés à mort et mettre fin à l’application de la peine de mort en Iran.
Source: CNRI Femmes
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