Selon la télévision Al-Manar, financée par Téhéran, Nasrallah a salué le dévouement de Raïssi : « L’Iran a pleuré la mort d’Ebrahim Raïssi et d’Hossein Amir-Abdollahian, mais il n’est ni confus ni affaibli (…) Nous partageons les sentiments pour cette perte et notre loyauté envers ceux qui ont toujours été à nos côtés et ne nous ont jamais abandonnés même un jour. »
Dans son discours, Nasrallah a salué les efforts d’ingérence de Raïssi dans la région pour « renforcer la présence diplomatique et donner la priorité aux relations avec les pays voisins ». Il a souligné l’engagement ferme de Raïssi envers ce qu’il a décrit comme « les mouvements de résistance », reconnaissant implicitement l’influence du régime dans l’instabilité au Moyen-Orient.
Nasrallah a ajouté : « M. Ebrahim Raïssi, à travers sa position à la présidence de la République, a œuvré pour soutenir la cause palestinienne et les mouvements de résistance dans la région à tous les niveaux, et son engagement sur cette question a été grand. Il était assisté du ministre Hossein Amir-Abdollahian, qui croyait en la résistance et l’aimait, et nous le connaissons depuis longtemps. Le martyr était sa passion. »
La reconnaissance par Nasrallah de l’implication de Raïssi souligne la stratégie actuelle du régime iranien consistant à utiliser des mandataires pour exercer son influence à travers le Moyen-Orient.
Le jeudi 23 mai, au cours des cérémonies funéraires d’Ebrahim Raïssi à Mashhad, les médias officiels iraniens ont rapporté que les hauts commandants du Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI) et de la Force Qods avaient tenu une réunion à Téhéran avec des représentants de leurs milices alliées. Le timing et la diffusion des informations et des photos de cette réunion, alors que l’attention mondiale était concentrée sur l’Iran, ont envoyé un message clair de la part du guide suprême Ali Khamenei sur l’escalade des tensions régionales.
Depuis la mort de Raïssi, figure clé de la stratégie de Khamenei visant à consolider le pouvoir, le régime s’est lancé dans une vaste campagne de relations publiques pour projeter sa force et masquer ses divisions internes profondément enracinées. Alors que certains observateurs des médias occidentaux ont considéré les funérailles et les cérémonies organisées par l’État comme un signe de soutien, ils semblent oublier leurs perceptions antérieures et seront surpris par de nouveaux soulèvements et des développements majeurs en Iran.
Source : CNRI
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