Le pouvoir judiciaire des mollahs a exécuté six femmes en moins d’un mois
Ce 18 mai 2024, le régime misogyne des mollahs a pendu une femme de 53 ans, Parvine Moussavi, à la prison centrale d’Oroumieh. Elle a été exécutée avec quatre hommes. Parvine Moussavi, incarcérée depuis quatre ans, luttait contre un cancer et n’avait pas les moyens de payer ses médicaments.
Les détenues de la prison centrale d’Oroumieh ont protesté lorsque Parvine Moussavi a été emmené pour son exécution. Elles se sont heurtées aux gardiens impitoyables qui se sont rués dans le quartier des femmes pour les réprimer.
Ce matin, le pouvoir judiciaire des mollahs a également exécuté une autre femme à la prison centrale de Nichapour. Il s’agit de Fatemeh Abdullahi, âgée de 27 ans.
Le 15 mai, le régime avait exécuté une autre femme à la prison centrale de Machhad, également connue sous le nom de Vakilabad.
En moins d’un mois, le régime clérical a exécuté un total de six femmes depuis le 20 avril. Le fascisme religieux au pouvoir en Iran se classe au premier rang mondial pour les exécutions de femmes et d’enfants.
La commission des Femmes du Conseil national de la Résistance iranienne condamne fermement ces pendaisons de femmes. Elle exhorte une fois de plus la rapporteuse spéciale des Nations unies sur la violence contre les femmes et les filles et la mission internationale indépendante d’établissement des faits à prendre des mesures urgentes pour sauver la vie des condamnées à mort et à visiter les prisons iraniennes où des femmes sont incarcérées.
Commission des Femmes du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 18 mai 2024
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