· Appel urgent à une action immédiate pour sauver la vie des prisonniers politiques
Le mardi 14 mai, après des mois d’interrogatoire et de torture dans la section 209 de la prison d’Evine à Téhéran, la justice des mollahs a accusé cinq prisonniers politiques – Abolhassan Montazer, Pouya Ghobadi, Mohammad Taghavi, Vahid Bani-Amirian et Babak Alipour – de « rébellion » et d’appartenance à l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI). Cette accusation fabriquée de toutes pièces est passible de graves peines, dont la peine de mort ou une lourde peine de détention.
Abolhassan Montazer, 65 ans, avait déjà été arrêté et emprisonné dans les années 1980, puis en 2018 et 2020. Il a été arrêté pour la dernière fois en janvier 2024 et souffre de maladies cardiaque, pulmonaire et rénale, ainsi que d’arthrite.
Pouya Ghobadi, 32 ans, ingénieur électricien, a été arrêté en mars 2024 à la frontière de Chaldoran et transféré à Evine. Il avait déjà été arrêté deux fois auparavant.
Mohammad Taghavi, arrêté en mars 2024, avait déjà purgé trois ans de prison pour association avec l’OMPI.
Vahid Bani-Amirian, 32 ans, titulaire d’une maîtrise en gestion, a été arrêté en janvier 2024. Il a été emprisonné pendant quatre ans au total depuis 2017.
Babak Alipour, 33 ans, diplômé en droit, a été arrêté en janvier 2024. Il avait déjà été arrêté en novembre 2018 à Racht et purgé quatre ans de prison.
Le 20 mai, la deuxième section du tribunal révolutionnaire de Karadj a condamné Mashallah Karami, le père du martyr du soulèvement de 2022, Mohammad-Mehdi Karami, à cinq ans de prison pour « rassemblement et collusion avec l’intention de commettre une atteinte à la sécurité nationale » et à un an de prison pour « propagande contre le régime ». Mashallah Karami a été arrêté le 22 août 2023 lors d’un raid des forces de sécurité. Le même tribunal a également condamné l’avocat de la famille de Mohammad-Mehdi Karami, arrêté en août dernier, à six ans de prison.
Autre acte criminel, les agents de Khamenei à la prison centrale de Khorramabad ont violemment transféré à l’isolement plusieurs prisonniers qui protestaient contre les coupures d’eau, sur ordre du directeur de la prison et du chef de la sécurité pénitentiaire. Au cours de cette procédure, plusieurs prisonniers protestataires ont eu les bras et les jambes brisés. De plus, deux frères prisonniers et partisans de l’OMPI, Mohammad et Mehdi Khodakarami, ont été transféré de la prison centrale de Khorramabad à la prison de Parsilon de la même ville.
La Résistance iranienne demande instamment au Conseil des droits de l’homme de l’ONU, à son Haut-Commissaire, et aux autres organes compétents des Nations Unies, ainsi qu’à l’Union européenne et à ses États membres, de prendre des mesures immédiates pour sauver la vie des cinq prisonniers accusés de rébellion et obtenir la libération de tous les prisonniers politiques. Elle souligne également la nécessité pour une mission d’enquête internationale de visiter les prisons en Iran et de rencontrer les prisonniers.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 27 mai 2024
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