Khosro Besharat, ainsi que six autres compatriotes sunnites, avait été arrêté en décembre 2009 et soumis à de graves tortures par les services de renseignement d’Oroumieh pour obtenir des aveux forcés. En mars 2016, ils avaient été condamnés à mort par le juge Mohammad Moghisse’i (Nassirian) et, en juin 2018, par le funeste juge potence Salavati. La Cour suprême des mollahs avait confirmé ces condamnations en 2019. Ils étaient accusés d’avoir tué lors du soulèvement de décembre 2009, l’imam du vendredi dans la mosquée Khulafa al-Rashidine à Mahabad, imam mis en place par Ali Khamenei. Anvar Khezri a été exécuté le 1er mai 2024, et Farhad Salimi, Davoud Abdollahi, Ayyoub Karimi et Qassem Abesteh ont été exécutés respectivement le 23 janvier 2024, le 2 janvier 2024, le 29 novembre 2023 et le 5 novembre 2023 à Qezelhessar. Le dernier inculpé dans cette affaire, Kamran Shaykheh, est toujours sous le coup d’une condamnation à mort.
Aujourd’hui, parallèlement à l’exécution de Khosro Besharat, Mohammad Reza Rahimpour, Cyrus Hayat Bini, Mohammad Karim Fazeli et un autre prisonnier ont été exécutés à Qezelhessar. Hier, Reza Gholamhoseini, Farrokh Khanmohammadi et un autre prisonnier ont été exécutés à la prison centrale d’Ilam. Le 12 mai, en plus des quatre exécutions annoncées précédemment, Amine Jafari a également été pendu à la prison de Dastguerd, à Ispahan. Ce qui porte à au moins 103 le nombre d’exécutions enregistrées au cours des 26 derniers jours.
La Résistance iranienne appelle une nouvelle fois le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, son Haut-Commissaire, les rapporteurs et organes compétents de l’ONU, ainsi que l’Union européenne et ses États membres, à prendre des mesures immédiates pour arrêter la machine à tuer des mollahs et sauver les condamnés à mort, en particulier Kamran Shaykheh et les autres prisonniers politiques. Le silence et l’inaction face au parrain du terrorisme et des exécutions bafouent de manière flagrante les droits humains et les valeurs démocratiques, encourageant le régime à intensifier ses crimes à l’intérieur du pays et son bellicisme à l’étranger. Ce régime doit être mis au ban de la communauté internationale, ses crimes doivent être portés devant le Conseil de sécurité des Nations unies et ses dirigeants traduits en justice.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 15 mai 2024
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