Fariba Mohammad Zehi était originaire de Zahedan, la capitale de la province déshéritée du Sistan et Baloutchistan, dans le sud-est de l’Iran. Elle a été arrêtée il y a 3 ans pour trafic de stupéfiants et condamnée à mort.
Fariba Mohammad Zehi est la septième femme exécutée depuis janvier 2024.
Le mois dernier, en avril, le régime clérical a exécuté 3 femmes.
Selon les informations compilées par la Commission des femmes du Conseil national de la résistance iranienne, avec l’exécution de Fariba Mohammad Zehi, le nombre de femmes exécutées en Iran depuis 2007 s’élève à 236.
Recordman des exécutions de femmes
Le régime iranien est le premier détenteur du record mondial d’exécutions de femmes.
Aucun gouvernement au monde n’a exécuté autant de femmes. Cette liste ne tient pas compte des dizaines de milliers de femmes exécutées en Iran pour des motifs politiques.
La Commission des femmes du CNRI a déjà mentionné que de nombreuses femmes exécutées par le régime des mollahs étaient elles-mêmes victimes de violences domestiques à l’encontre des femmes et avaient agi en état de légitime défense.
En moyenne, 15 femmes ont été exécutées chaque année sous l’ancien gouvernement iranien.
Cependant, 26 femmes ont été exécutées sous le gouvernement Raïssi en 2023, soit 11 de plus que la moyenne précédente.
La Commission des femmes du CNRI appelle les Nations unies, l’Union européenne et les autres organisations internationales concernées à prendre des mesures urgentes pour sauver la vie des condamnés à mort et mettre fin à l’application de la peine de mort en Iran.
Source : CNRI Femmes
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