samedi 4 mai 2024

Des prisonniers politiques iraniens risquent leur vie en envoyant des messages audacieux depuis les cachots du régime

 Dans un acte audacieux de défi et de courage, deux prisonniers politiques incarcérés dans les geôles du régime répressif au pouvoir en Iran ont envoyé un message fort à la société. Mehdi et Mohammad Khodakarami, incarcérés au centre de détention central de Khorramabad, ont rédigé une lettre qui se veut un cri de ralliement contre la tyrannie et une affirmation de l’espoir d’un avenir meilleur.

Malgré les risques encourus pour leur propre vie, les frères Khodakarami ont prononcé une condamnation poignante des injustices du régime, soulignant la menace imminente à laquelle sont confrontés leurs compagnons d’infortune condamnés à mort. La lettre souligne les tentatives du régime de maintenir le pouvoir par la peur et la violence, en établissant des parallèles avec les oppresseurs historiques et appelant à une action collective pour contester et démanteler la mainmise du régime sur le pouvoir.

Leur message résonne comme un appel aux armes pour la justice et la liberté, ralliant le peuple iranien et les défenseurs des Droits de l’Homme du monde entier à la solidarité contre les atrocités des mollahs. Alors que leurs mots résonnent au-delà des murs de la prison, la lettre rappelle la résilience de l’esprit humain et le pouvoir de l’action collective dans la poursuite de la liberté.

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Au nom de Dieu, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux

« Les oppresseurs apprendront bientôt comment nous écraserons leur règne. – Coran, sourate Ash-Shu’ara (26:227).

Depuis l’abattoir et les chambres de torture du centre de détention de Khorramabad,

Dans sa quête incessante pour semer la peur et s’accrocher au pouvoir, le régime théocratique perpétue le sombre héritage de la dynastie Pahlavi, éteignant les fils et les filles les plus nobles et les plus brillants de l’Iran avec une barbarie encore plus grande. Le temps s’accélère, sans tenir compte de la détermination du régime à exécuter les combattants de la liberté et le peuple iranien. Mais il ne se rend pas compte que le sang de nos jeunes fertilisera le sol pour une nouvelle ère, mettant fin à leur tyrannie une fois pour toutes, comme l’exigent l’histoire et l’évolution.

Ils semblent aveugles au sort des oppresseurs du passé comme Pharaon, Reza Shah, Mohammad Reza Shah, Hitler et Mussolini.

Nous avons été informés des condamnations à mort de Tumaj Salehi, Shahab Nadali, Shahriar Bayat, Reza Rasaei, Abbas et Habib Deris, Mojahed Kurkur, Aref Khoshkar et d’autres prisonniers politiques et autres détenus, tous victimes des politiques implaccables de ce régime. Ces cas ne sont qu’un aperçu des violations des Droits de l’Homme commises par les mollahs dans ses abattoirs et ses chambres de torture.

Il est donc de notre devoir moral, exprimé chaque mardi lors de nos grèves de la faim contre les exécutions sanctionnées par l’État, de dénoncer avec véhémence ces verdicts iniques, en particulier ceux qui visent des prisonniers anonymes et sans visage pris dans l’étau de la tyrannie. Nous appelons le peuple iranien et tous les défenseurs des Droits de l’Homme à protester et à exiger l’annulation de ces jugements criminels.

Dans tous les tribunaux où la justice a encore cours, nous sortirons victorieux.

Car notre combat est celui de la liberté.

Vive le peuple, vive la liberté.

Que la révolution démocratique du peuple iranien l’emporte.

Mehdi et Mohammad Khodakarami, depuis l’abattoir et les chambres de torture du centre de détention de Khorramabad.

Source:NCRI 

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