lundi 6 mai 2024

Protestations et grèves dans les principales villes iraniennes

 A l’occasion de la Journée internationale des travailleurs, les villes iraniennes ont été témoins d’une recrudescence des activités de protestation des retraités, des travailleurs et divers groupes exprimant leur mécontentement face aux conditions économiques et sociales actuelles.

À Téhéran, des fonctionnaires retraités sont descendus dans la rue pour un rassemblement de protestation, coïncidant avec la célébration mondiale des droits des travailleurs. Leurs revendications faisaient écho à la nécessité de droits fondamentaux et d’un traitement équitable pour les salariés.

Pendant ce temps, dans le bazar de l’or de la capitale, les grèves persistaient alors que les commerçants exprimaient leur opposition aux nouvelles lois fiscales, reflétant une frustration plus large parmi les propriétaires d’entreprises face aux politiques financières du gouvernement.

À Arak, dans le centre de l’Iran, des fonctionnaires retraités ont également organisé un rassemblement de protestation, soulignant leurs inquiétudes concernant l’adéquation des retraites et les questions de sécurité sociale.

Mashhad, dans le nord-est, a vu des travailleurs retraités organiser des rassemblements de protestation, exigeant que le gouvernement adhère à ses propres lois concernant l’ajustement des retraites. Les chants résonnaient dans les rues tandis que les manifestants soulignaient leurs droits aux moyens de subsistance et au logement.

À Haft Tappeh, dans le sud de l’Iran, les travailleurs ont fait valoir leurs revendications avec ferveur, se joignant au chœur mondial à l’occasion de la Journée internationale des travailleurs, soulignant l’importance de l’unité et de l’organisation pour apporter des changements dans des circonstances difficiles.

Les actions de protestation coïncident avec les grèves en cours des marchands d’or dans plusieurs villes iraniennes, dont Téhéran, Tabriz et Ourmia. Ces grèves, déclenchées par le mécontentement face aux politiques fiscales, soulignent le fossé croissant entre les propriétaires d’entreprises et les autorités gouvernementales.

En outre, le paysage économique est semé d’embûches, comme en témoigne la baisse de la valeur de la monnaie nationale et de l’or. Cette instabilité économique a incité les particuliers à s’abstenir de vendre leurs actifs, craignant des pertes potentielles dans un contexte de marché fluctuant.

À Kermanshah, dans l’ouest de l’Iran, des enseignants à la retraite et des retraités de l’Organisation de la sécurité sociale se sont rassemblés à l’occasion de la Journée internationale des travailleurs, défendant leurs droits et appelant à la libération de leurs collègues emprisonnés. Leurs banderoles proclamaient avec audace : « Les enseignants n’ont pas leur place en prison. Libérez nos collègues.

En outre, à Shush, dans le sud-ouest de l’Iran, les travailleurs de Shush et de Haft Tappeh se sont unis pour marquer la Journée internationale des travailleurs par des rassemblements de protestation, ajoutant ainsi leurs voix au chœur croissant de dissidence contre les injustices perçues.

Alors que les Iraniens commémoraient la Journée internationale des travailleurs et la Journée des enseignants, les retraités, les retraités et les travailleurs ont convergé pour exiger non seulement la justice économique mais aussi les libertés politiques. Leurs griefs soulignent le besoin urgent d’unité et d’organisation parmi les groupes syndicaux et les retraités pour résoudre les problèmes systémiques et améliorer le paysage socio-économique global en Iran.

Pendant ce temps, les unités de résistance de l’OMPI ont marqué la journée avec des activités anti-régime à travers l’Iran, signalant un mécontentement plus large face à la situation actuelle.

Source : CNRI 

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