Pauvreté et chômage
L’économie iranienne est aux prises avec une inflation galopante, atteignant le taux stupéfiant de 63,9 pour cent, le plus élevé depuis un demi-siècle. Cette crise économique a précipité une augmentation drastique des niveaux de pauvreté, le nombre de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté passant de 16 millions à plus de 26 millions en seulement quatre ans. Les répercussions se font sentir dans toute la société, exacerbant les inégalités existantes alors que la classe moyenne sombre dans la pauvreté tandis que les riches restent isolés.
Le chômage aggrave les malheurs du pays, exacerbés par des politiques réactionnaires telles que la fermeture de centres commerciaux et de services pour non-respect de la réglementation sur le port obligatoire du hijab. Il est choquant de constater que plus de la moitié des établissements touristiques ont été fermés en raison de ce mandat. Les produits de première nécessité deviennent de plus en plus inaccessibles, avec une inflation alimentaire dépassant les 50 pour cent, marquant un sommet depuis 80 ans et aggravant le fardeau des ménages déjà en difficulté.
Le sort des retraités
Les retraités iraniens, au nombre d’environ 26 millions, se retrouvent embourbés dans une situation désastreuse, exacerbée par l’effondrement de 15 des 17 fonds de pension dû à une mauvaise gestion et à la corruption endémiques. Leurs revendications en faveur d’un traitement équitable, notamment d’un ajustement des salaires en rapport avec les taux d’inflation réels et de la mise en œuvre d’une synchronisation des retraites, restent lettre morte. Les priorités budgétaires asymétriques du gouvernement, allouant le double des recettes fiscales par rapport au pétrole, soulignent sa négligence à l’égard du bien-être des retraités.
La crise migratoire et les luttes des infirmières
Les infirmières, indispensables au système de santé iranien, subissent des conditions de travail pénibles et des salaires maigres, et bon nombre de leurs revendications restent sans réponse. De graves pénuries, estimées à 70 000 infirmières, aggravent la crise, suscitant des protestations contre les tarifs inadéquats, les retards de paiement et la charge de travail excessive. Le phénomène de migration, tant au niveau national qu’international, aggrave le problème, des milliers d’infirmières cherchant de meilleures opportunités à l’étranger en raison de conditions intenables dans leur pays.
La persistance de la lutte
Au fil des années, divers segments de la population iranienne, notamment les travailleurs, les employés et les éducateurs, ont pris clairement conscience de cette situation. Tant que le régime actuel restera au pouvoir, ils continueront à être privés de leurs droits fondamentaux. Par conséquent, ils se joignent à d’autres secteurs de la société iranienne pour plaider en faveur du renversement de ce régime et de l’établissement d’une république démocratique. Cette république envisagée donnerait aux citoyens les moyens d’élire de véritables représentants et de faire respecter leur droit primordial à la liberté. Les soulèvements récents ont souligné la volonté du peuple iranien d’accepter un tel changement. Bien qu’initialement déclenchées par des revendications économiques ou liées aux moyens de subsistance, les manifestations évoluent rapidement vers des revendications politiques, incarnées par des slogans tels que « à bas Khamenei » et « Mort au dictateur ». Ces changements reflètent la volatilité sous-jacente au sein de la société iranienne.
Observer la Fête du Travail en étant solidaire avec les travailleurs iraniens va au-delà de simples expressions de sympathie ; cela implique de soutenir activement leurs aspirations, au premier rang desquelles la chute du régime actuel. Des mesures concrètes pour atteindre cet objectif incluent le plaidoyer pour la désignation du CGRI, le principal outil de répression et de terrorisme du régime, comme organisation terroriste. En outre, cela implique de soutenir et de reconnaître les efforts courageux de résistance du peuple iranien et de ses mouvements populaires, en particulier les unités de résistance, dans leur lutte continue contre l’emprise oppressive du CGRI.
Source : CNRI
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