Dans la nuit du lundi 6 mai, lorsque les bourreaux ont voulu transférer à l’isolement quatre condamnés à mort, Massoud Estaki, Jafar Hosseinzadeh, Majid Reza’i et Mostafa Aghamohammadi, en vue de leur exécution à la prison Dastguerd d’Ispahan, d’autres prisonniers s’y sont opposés et ont tenté d’empêcher leur transfert. La veille, dimanche 5 mai, le détenu Hossein Bayazidi avait été dans la même prison. Ainsi, le nombre d’exécutions à Ispahan en une semaine (du 28 avril au 5 mai) s’élève au moins à onze.
Par ailleurs, le prisonnier politique Mahmoud Mehrabi, incarcéré dans la même prison d’Ispahan, a été condamné à mort par la branche 5 du tribunal révolutionnaire de cette ville le 5 mai. Aujourd’hui, le site officiel Aftab News a justifié cette peine de mort inhumaine en déclarant : « Au cours des émeutes de 2022, cet individu a diffusé dans le cyberespace des contenus comprenant des instructions sur l’utilisation d’armes artisanales, incité à la destruction de biens publics, incité les gens à la guerre et au massacre, et insulté les lieux saints. » Mahmoud Mehrabi, 35 ans, a été arrêté à plusieurs reprises depuis 2017.
La Résistance iranienne demande à nouveau une action urgente du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, de son Haut-Commissaire et de son Rapporteur spécial sur les droits de l’homme en Iran, pour sauver la vie des condamnés, en particulier des prisonniers politiques. Elle insiste à nouveau sur la nécessité d’envoyer une mission d’enquête internationale visiter les prisons en Iran et y rencontrer les prisonniers.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 7 mai 2024/CNRI
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