Le porte-parole des services d’urgence nationaux du régime iranien a fait état de 169 décès dus à des blessures graves causées par des accidents de la route ou autres entre le 28 avril et le 3 mai, ce qui représente une augmentation de 48 % des incidents liés à la circulation par rapport à la semaine précédente.
Les véhicules de fabrication nationale, qui constituent la majorité des voitures circulant sur les routes iraniennes, ont été impliqués dans 83 % des décès dus aux accidents de la route, selon Hassan Momeni, chef de la police de la circulation du régime. Il est particulièrement inquiétant de constater que 62 % des accidents mortels sont attribués à des Peugeot et à des Kia Pride, ce qui souligne la piètre qualité de ces véhicules.
Un membre du parlement du régime, Mohsen Pirhadi, a déjà souligné la gravité du problème, déclarant que les accidents de la route sont la troisième cause de décès en Iran. Pirhadi a souligné que 90 % des pièces automobiles du pays ne répondent pas aux spécifications standard et que le contrôle insuffisant du processus de fabrication ne fait qu’aggraver le problème.
Malgré ces statistiques alarmantes, plus d’un million de voitures sont produites chaque année en Iran, la majorité provenant de modèles dépassés comme la Pride, la Peugeot 405 et la Peugeot 206, qui n’ont pas été fabriquées depuis plus de vingt ans.
La récente augmentation du nombre d’accidents mortels liés à la circulation pendant les vacances du Newroz, comme l’a révélé le chef adjoint de la police routière, Siawash Mohebbi, souligne encore l’urgence de s’attaquer à la crise de la sécurité routière en Iran. Rien qu’au cours des 15 derniers jours, 617 personnes ont perdu la vie et 16 583 ont été blessées dans des accidents de la route, ce qui témoigne des conséquences désastreuses de la négligence du régime.
Alors que les Iraniens sont aux prises avec les répercussions d’une infrastructure inadéquate, de véhicules de mauvaise qualité et d’une corruption systémique, cette situation rappelle brutalement les défis plus vastes auxquels ils sont confrontés.
Alors que les Iraniens sont aux prises avec les répercussions d’infrastructures inadéquates, de véhicules de mauvaise qualité et d’une corruption systémique, c’est un rappel brutal des défis plus vastes auxquels ils sont confrontés.
Alors que l’Iran, doté d’abondantes ressources, voit ses richesses et sa santé se dégrader, ces ressources financent ironiquement des crises à l’étranger, enrichissant des groupes terroristes et des militants extrémistes. Des luttes économiques aux injustices sociales, la nécessité d’un changement substantiel – d’un changement de régime – est devenue de plus en plus évidente.
Source : Stop Fundamentalism/CSDHI
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